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Une reconstitution numérique pour le drame de Crépol annoncée à l'automne

Europe 1 avec AFP . 1 min
L'éditeur d'un livre sur l'affaire de Crépol dénonce des menaces de mort contre les auteurs
L'éditeur d'un livre sur l'affaire de Crépol dénonce des menaces de mort contre les auteurs © OLIVIER CHASSIGNOLE / AFP

Du 22 septembre au 3 octobre, une reconstitution des faits ayant entrainé la mort du jeune Thomas, tué par arme blanche lors d'un bal à Crépol, aura lieu. Cette reconstitution sous forme numérique aura pour but d'éclaircir le déroulé des évènements sur la base des 14 témoignages des personnes mises en examen suite à cette soirée.

Une reconstitution des faits ayant conduit à la mort du jeune Thomas, mortellement blessé par arme blanche lors d'un bal à Crépol en novembre 2023, sera faite sous forme numérique à l'automne, a-t-on appris samedi auprès d'une source proche du dossier.

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Elle se tiendra entre le 22 septembre et le 3 octobre, près de deux ans après les faits, a confirmé cette source après une information publiée par le quotidien régional Le Dauphiné Libéré. Le 19 novembre 2023, le "bal de l'hiver" de Crépol, village de la Drôme provençale, dégénère avec des affrontements entre des jeunes arrivés en cours de soirée et un groupe de locaux. 

La reconstitution doit participer à éclaircir le déroulé jusqu'à présent confus des événements, au cours desquels les premiers sortent des couteaux et blessent grièvement quatre personnes, dont Thomas, un lycéen de 16 ans amateur de rugby, qui décède dans l'ambulance.

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Une affaire politique

Elle sera basée notamment sur les témoignages des 14 personnes mises en examen dans ce dossier pour "homicide volontaire et tentative d'homicides volontaires en bande organisée", qui nient tous leur responsabilité, et de témoins-clés.

La reconstitution des faits constituait un défi dans ce dossier qui compte un nombre élevé de témoins - plus de 400 personnes avaient participé au bal - ainsi que par le caractère sensible de l'affaire. Celle-ci a enflammé la classe politique, la droite et l'extrême droite s'emparant du sujet pour dénoncer selon elles une insécurité dans les campagnes venue des banlieues sensibles.