Deux mineurs et un majeur mis en cause après des faits à caractère sexuel sur une fillette de 12 ans

Les faits, des fellations qui auraient été imposées, se sont déroulés principalement au domicile paternel de l'enfant et dans un parc public.
Les faits, des fellations qui auraient été imposées, se sont déroulés principalement au domicile paternel de l'enfant et dans un parc public. © STEPHAN AGOSTINI / AFP
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avec AFP , modifié à
"À ce stade, il n'y a aucune mise en examen pour viol", a précisé le parquet d'Orléans.

Deux mineurs et un majeur de 19 ans sont mis en cause dans le Loiret après des faits à caractère sexuel commis sur une fillette de 12 ans qui avait été harcelée sur les réseaux sociaux, a-t-on appris vendredi auprès du parquet d'Orléans. "À ce stade, il n'y a aucune mise en examen pour viol", a-t-on précisé de même source.

14, 16 et 19 ans. Deux jeunes gens, âgés de 16 et 19 ans, ont été mis en examen pour corruption de mineur et placés sous contrôle judiciaire. Ces mises en examen font suite à leur implication dans des propositions à caractère sexuel adressées à la collégienne. Il est notamment reproché à l'un d'eux d'avoir envoyé des messages et images à caractère pornographique à la fillette, via les réseaux sociaux. Âgé de 14 ans, le plus jeune des trois garçons, sur lequel semblaient peser les soupçons les plus lourds, a été placé sous le statut de témoin assisté par le juge d'instruction.

Sept autres adolescents mis hors de cause. Le parquet avait ouvert une information judiciaire pour viol sur mineur et corruption de mineur. Mais le juge a estimé qu'en l'état des investigations, il n'existait pas de charges suffisantes pour une mise en examen pour viol. Les trois jeunes gens avaient été interpellés mercredi dernier. Ils étaient placés depuis lors en garde à vue à la brigade de gendarmerie d'Artenay. Sept autres adolescents avaient également été interpellés et placés en garde à vue le même jour mais ont été mis hors de cause et libérés, a-t-on indiqué de même source.

Les adolescents plaident le consentement. Les faits, des fellations qui auraient été imposées, n'ont pas été commis en groupe. Ils se sont déroulés principalement au domicile paternel de l'enfant, en l'absence du père, et dans un parc public. Les adolescents n'ont pas contesté la réalité des relations sexuelles mais ont assuré qu'elles étaient consenties.

L'affaire mise au jour par le principal du collège. L'affaire a commencé lorsque le principal du collège d'Artenay où la fillette est scolarisée a été informé que des élèves faisaient circuler sur les réseaux sociaux une photo d'elle dénudée. Il a alors convoqué la mère de la fillette, laquelle, interrogée, a révélé les faits. Selon le quotidien La République du Centre, les discussions sur le sujet étaient devenues de plus en plus insistantes au sein de l'établissement. Les parents ont alors porté plainte pour viol.

Un profil psychologique fragile. Toujours selon La République du Centre, les enquêteurs tentent de comprendre le comportement de la jeune collégienne victime de ces actes. Elle aurait un profil psychologique fragile et se serait sentie en mal d'amis, donc potentiellement influençable aux pressions de ces garçons au sein du collège. Les trois garçons n'étaient pas connus des services de police pour des faits de cette nature.