Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement auprès de la ministre de la Transition écologique, était dimanche l'invitée du "Grand Rendez-vous" sur Europe 1. 3:44
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Romain David , modifié à
Invitée dimanche du Grand Rendez-vous sur Europe 1, Emmanuelle Wargon, ministre déléguée au Logement auprès de la ministre de la Transition écologique, a tenu à rappeler l'engagement pris par le gouvernement de ne pas procéder à des expulsions de logement sans une solution d’hébergement pour les familles.
INTERVIEW

La trêve hivernale, qui devait initialement prendre fin le 31 mars, a été prolongée jusqu’au 10 juillet en raison de la crise déclenchée par le coronavirus. Ex-ministre de la Ville et du Logement, Julien Denormandie avait indiqué qu’il n’y aurait pas, à la fin de cette trêve, d’expulsion sans qu’une solution d’hébergement ne soit proposée aux personnes concernées. Invitée dimanche du Grand Rendez-vous sur Europe 1, Emmanuelle Wargon, qui a repris son portefeuille dans le nouveau gouvernement de Jean Castex, a tenu à réaffirmer cet engagement.

"Il n’y aura pas d’expulsion par la force s’il n’y a pas au moins une solution proposée d’hébergement", assure la ministre déléguée auprès de la ministre de la Transition écologique. "C’est une mesure sociale et humaniste, aucun gouvernement ne s’y était engagé", veut faire valoir cette responsable gouvernementale.

Les 20.000 places d’hébergement d'urgence ouvertes pendant la crise maintenues

"L’hébergement ne veut pas dire un vrai logement car dans certains cas c’est difficile à trouver", nuance toutefois Emmanuelle Wargon, "mais ça veut dire qu’il n’y aura pas de sortie dans la rue".

"Pendant la période de confinement, on a ouvert 20.000 places d’hébergement supplémentaires", rappelle la ministre. "Nous sommes à 180.000 places en France, c’est beaucoup. Nous allons maintenir ces 20.000 places supplémentaires pour qu’il n’y ait pas de sortie du logement sans solution d’hébergement."