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Transports : Edouard Philippe ne regrette pas l'abaissement de la vitesse à 80km/h, mais ferait «différemment» aujourd'hui

Europe 1 avec AFP . 1 min
Transports : Edouard Philippe ne regrette pas l'abaissement de la vitesse à 80km/h mais ferait «différemment» aujourd'hui
Transports : Edouard Philippe ne regrette pas l'abaissement de la vitesse à 80km/h mais ferait «différemment» aujourd'hui © Idriss Bigou-Gilles / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Candidat à l'élection présidentielle de 2027, Edouard Philippe est revenu sur l'instauration de l'abaissement de la vitesse à 80km/ lors de son mandat de Premier ministre. Il a admis qu'il ferait "différemment aujourd'hui" pour imposer cette mesure, mais il assuré ne pas regretter cette mesure prise "pour sauver des vies".

L'ancien Premier ministre et candidat à la présidentielle Édouard Philippe a admis mardi qu'il ferait "différemment aujourd'hui" pour imposer l'abaissement de la vitesse limitée à 80 km/h sur les routes nationales. Il a assuré ne pas regretter cette mesure prise "pour sauver des vies".

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"Je sais très bien qu'on me reprochera ça ou ça (...) bon, je ne vais pas m'excuser d'être qui je suis et je ne vais pas m'excuser d'avoir essayé de faire en sorte d'améliorer la situation sur nos routes et la sécurité routière", a déclaré Édouard Philippe au micro de Sud radio. 

"L'objectif était d'abord de sauver des vies"

Le maire du Havre, candidat déclaré pour 2027, a néanmoins reconnu que "peut-être, (il) le ferait différemment aujourd'hui". Mais, a-t-il aussitôt ajouté, "je ne regretterai jamais d'avoir pris des mesures dont l'objectif était d'abord et avant tout d'améliorer la sécurité routière et donc de sauver des vies".

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"Je n'ai probablement pas réussi à expliquer, c'est ma responsabilité, que cette mesure, ce n'était pas une mesure pour emmerder le monde ou pour gagner de l'argent", a-t-il développé. "C'était une mesure pour éviter des accidents" car "dans toutes les familles de France, il y a des gens qui ont été confrontés à ces accidents terribles sur la route", a-t-il argumenté. 

L'abaissement de la limite de vitesse à 80 km/h sur les nationales au lieu de 90 km/h, décidé en 2018, avait soulevé beaucoup d'opposition, en particulier de la part des usagers quotidiens de la route. 

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À la fin 2019, dans le sillage notamment du mouvement des gilets jaunes, les départements avaient été autorisés à rétablir la vitesse à 90km/h s'ils le souhaitaient. 

Aujourd'hui, une cinquantaine de départements ont rétabli cette vitesse d'origine, les autres sont restés à 80 km/h.