Toussaint : «Ce qui peut fédérer une nation de plus en plus fragile, c’est ce genre de fête», estime Jules Torres
Les fêtes d'Halloween et de la Toussaint s'enchaînent, avec une jeunesse qui se dirige plutôt vers la première. Au micro d'"Eliot Deval et vous", Jules Torres, journaliste politique au JDD, estime que cela s'explique par une "jeune génération complètement déculturée des valeurs du christianisme".
La fête païenne d'Halloween le 31 octobre est suivie de celle chrétienne de la Toussaint le 1er novembre. Les jeunes de 18 à 35 ans se dirigent plutôt vers Halloween, avec 27 % des 18-35 ans qui le fêtent, contre 22 % pour la Toussaint.
Pour Jules Torres, journaliste politique au JDD, cela s'explique par la "jeune génération qui est complètement déculturée des valeurs du christianisme", affirme-t-il au micro d'Eliot Deval et vous.
Fêter à la fois Halloween et la Toussaint
Pour le journaliste, il y a une réelle "déchristianisation de notre pays". Pourtant, le christianisme, c'est "l'universalité, le respect des traditions, le respect des vivants et le respect des morts", poursuit-il. Ainsi, il estime que "c'est important de fêter" la Toussaint.
Il ne faut cependant pas "balayer d'un revers de main Halloween". Jules Torres pense que "toutes les fêtes sont bonnes à fêter". Ainsi, la jeune génération devrait être présente à la fois pour Halloween et la Toussaint.
"Mais en réalité, je pense que ce qui peut fédérer une nation qui est de plus en plus fragile, une nation qui est de plus en plus éclatée et divisée, c'est ce genre de fête", poursuit Jules Torres. "Et en l'occurrence, je pense la Toussaint en fait partie, au même titre que Noël et Pâques", conclut-il.