Téléo à Toulouse 1:46
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Benjamin Peter (à Toulouse), édité par Wassila Belhacine , modifié à
Ce week-end, le plus grand téléphérique urbain de France, Téléo, entre au service à Toulouse. Ce téléphérique permet de survoler la Garonne sur une distance de trois kilomètres. Il reliera l'université Paul-Sabatier, le CHU de Toulouse et l'Oncopôle. Benjamin Peter, correspondant d'Europe 1 en Occitanie, a pu l'expérimenter.

Il entre en service aujourd'hui à Toulouse. Téléo est le plus long téléphérique urbain de France. Il doit permettre de relier l'université à l'Oncopôle sur l'ancien site d'AZF en passant par l'hôpital. Il offre une vue magnifique sur tout Toulouse et sur la Garonne, mais s'ajoute surtout aux transports en commun de la ville. Benjamin Peter a pu l'essayer hier lors de son inauguration.

"Vu de haut, c'est magnifique, ce n'est que de l’émerveillement"

La vue est inédite et impressionne les premiers usagers. Voir la Garonne, et toute la ville d'en haut, impressionne les habitants et cela va surtout permettre de leur faire gagner du temps, notamment pour Myriam qui travaille à l'hôpital. "Parfois il faut attendre 20 minutes pour prendre la navette, donc c'est mieux de prendre le téléphérique", raconte-t-elle au micro d'Europe 1.

Une aubaine aussi pour les étudiants en médecine comme Maxime qui jusqu'ici perdaient beaucoup de temps en transport pour relier la fac à l'hôpital. "Vu que je travaille de l'autre côté à l'Oncopôle, ça évitera d'avoir à prendre la voiture et de faire tout le tour. Il faut facilement un quart d'heure, vingt minutes en voiture, là en cinq minutes, vous êtes en bas."

8.000 personnes par jour à transporter

Pour Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse, le téléphérique aura un attrait touristique, mais il vient surtout s'ajouter aux transports en commun de la ville. "On va transporter en moyenne 8.000 personnes tous les jours, reliés aux pistes, cyclables, aux bus, à la ligne B du métro, et tout ce qu'elle offre comme connexion. Donc ce n'est pas un gadget, c'est un maillon dans le cadre d'un système de transport en commun."

Dès ce week-end, pour le prix d'un ticket de métro ou même avec leur abonnement classique, quelque 8.000 toulousains tous les jours pourront embarquer à bords de ces cabines.