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Tempête Benjamin : à Dieppe, la violence des rafales complique la vie des habitants

Wilfried Devillers (Service reportage) - Mis à jour le . 1 min
Tempête Benjamin : à Dieppe, la violence des rafales complique la vie des habitants
Tempête Benjamin : à Dieppe, la violence des rafales complique la vie des habitants Loic VENANCE / AFP / © Loic VENANCE / AFP

Alors que les effets de la tempête Benjamin se dissipent, les vents violents touchent encore certaines villes sur les côtes. À Dieppe, la violence des rafales a compliqué la vie des habitants.

La tempête automnale Benjamin a fait une victime en Corse, un vacancier allemand emporté par la crue d'une rivière, ce jeudi après-midi, et sept blessés ailleurs dans le pays, placé en alerte renforcée mais globalement épargné. En Bretagne, à Dieppe, le vent a soufflé fort, à en perdre l'équilibre sur la jetée en béton qui surplombe la plage. Caroline a peiné à tenir debout mais la Dieppoise tenait absolument à ce que ses petites nièces assistent au spectacle que leur offre la tempête. 

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"J'ai montré le décor que ce genre d'événement pouvait offrir. C'est vraiment impressionnant, c'est des vagues qui se croisent, on ne sait plus si le courant vient du sud, de l'ouest, ça finit en mousse, on en prend plein le visage", a déclaré Caroline au micro d'Europe 1.

"C'est magnifique"

Un peu plus loin, Nathalie affronte, elle aussi, les bourrasques de vent, enmitoufflée dans sa parka, bonnet de marin vissé sur la tête. "C'est magnifique, les vagues qui font des rouleaux, la mer qui vient s'exposer contre la jetée, c'est super beau", a rapporté Nathalie.

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Elle n'ose pas trop s'approcher de la plage de galets, pour elle, c'est trop risqué avec la tempête. "Il vaut mieux être prudent quand même, parce que s'il y a les galets qui volent, ça peut faire un peu mal", a ajouté Nathalie. Dans la commune voisine de Pourville-sur-Mer, les vagues sont passés bien au-dessus de la jetée, faisant valser les galets. Ces derniers ont d'ailleurs atteri sur la route malgré les protections installées le long de la plage.

"Vous voyez là-bas où il y a les barrages en bois, ils sont là pour protéger, d'une certaine façon, à ce que les galets ne viennent pas sur le parapet. Ils ont été cassés alors que ce sont des planches qui font 10 centimètres d'épaisseur. C'est énorme, sa première fois je vois ça", a déclaré Jean-Michel. Le sexagénaire sort sa caméra et filme les vagues qui se brisent sur les falaises blanches, son rituel à chaque tempête.