500.000€ pour la décapitation d'un policier, 300.000€ pour le viol d'une policière : des tags appelant au viol et au meurtre de policiers ont été retrouvés vendredi à proximité d'un point de deal à Savigny-le-Temple. Dimanche, Gérald Darmanin a condamné ces tags "inacceptables" et une enquête a été ouverte pour déterminer qui en sont les auteurs. Marie-Line Pichery, la maire (PS) de la ville, a réagi au micro d'Europe 1.
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"Un bras de fer pour la République"
Pour l'édile, le sentiment qui domine est celui de la colère, "parce que les policiers font un travail : celui de nous protéger". La maire a d'ailleurs rappelé 1 sa "détermination" à "laisser la République là où elle doit être" et ne pas laisser proliférer les "zones de non-droit".
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La maire de la ville s'est également alarmée de la multiplication des faits de ce type. "Il y a quelques semaines c'était dans une autre ville, peut-être qu'un jour ce sera dans une autre. C'est ça qui n'est pas supportable. Il faut que les gens se rendent compte que la puissance publique est là. Si elle déserte, elle laisse d'autres prendre la place. C'est un bras de fer pour la République."