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avec AFP , modifié à
Lundi soir, trois policiers de la brigade anticriminalité ont essuyé des tirs à Lyon. Gérald Darmanin a réagi ce mardi et regrette l'absence de caméras surveillance dans certains quartiers de la ville. Le ministre de l'Intérieur a adressé un courrier à Grégory Doucet, maire EELV de la ville, l'invitant à "sortir de l'idéologie et [à] mettre des caméras de vidéoprotection".

C'est une scène d'une intense violence qui s'est déroulée lundi soir, à Lyon. Vers 19 heures dans le quartier de la Duchère, trois policiers de la brigade anticriminalité (BAC) ont été pris pour cible alors qu'ils surveillaient un point de deal. Selon les informations d'Europe 1, trois policiers ont répliqué à des coups de feu, avant d'être la cible de tirs en rafales. Les tirs ont déclenché une opération du RAID jusqu'à 23h30. Aucun blessé n'a été à déplorer mais les faits ont suscité de vives réactions.

Gérald Darmanin réclame plus de caméras de surveillance

Gérald Darmanin a ainsi déploré mardi l'absence de caméras de surveillance dans le quartier de Lyon où des policiers ont essuyé des tirs lundi soir, et a adressé au maire de cette ville un courrier l'invitant à en installer. Lors d'une conférence de presse consacrée à l'action du gouvernement en matière de sécurité, le ministre de l'Intérieur a souligné que c'était "la troisième fois" qu'il adressait un courrier en ce sens au maire EELV de Lyon, Grégory Doucet

Dans cette lettre dont l'AFP a eu connaissance, Gérald Darmanin rappelle que "l'État est prêt à cofinancer des dispositifs" de surveillance et insiste sur "l'importance de bénéficier d'une couverture étendue en vidéoprotection, aussi bien pour la sécurité des habitants que pour celles et ceux qui assurent chaque jour leur protection".

Gérald Darmanin appelle à "sortir de l'idéologie"

S'adressant lors de sa conférence de presse aux maires en général et à celui de Lyon "en particulier", Gérald Darmanin a estimé qu'il fallait "sortir de l'idéologie et mettre des caméras de vidéoprotection" dans les endroits où il y a des trafics de stupéfiants.

"La situation est grave", a également déclaré lundi soir Garard Collomb, ancien maire de Lyon et ancien ministre de l'Intérieur.