Besançon : un braquage ultra-violent avec une prise d'otages dans une entreprise de bijoux
Un braquage d’une extrême violence a eu lieu ce matin à Besançon. Cinq hommes armés ont attaqué une entreprise de bijoux, pris des employés en otage et volé des métaux précieux. En fuite, ils ont tiré sur des policiers sans les blesser. Une enquête a été ouverte, les suspects sont recherchés.
Un braquage d’une extrême violence s'est déroulé ce 19 décembre à Besançon. Cinq hommes ont pris d’assaut une entreprise spécialisés dans les bijoux en gros avant de prendre la fuite. Une enquête pour "vol avec arme en bande organisée", "tentative de meurtre sur personne dépositaire de l'autorité publique en bande organisée", "destruction de bien par moyen dangereux pour les personnes en bande organisée" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de la préparation d'un crime en bande organisée", a été ouverte.
Il est environ 7h30. Cinq hommes encagoulés, fusils d’assaut en mains, s’approchent d’une entreprise spécialisée en bijoux. Ils font sauter une vitre à l'explosif et pénètrent dans le bâtiment et prennent en otage des employés. Ils s’emparent de bijoux et de métaux précieux. Dans leur fuite, les malfrats croisent des policiers et les prennent pour cible.
Les policiers évitent le pire
Christophe Dallongeville, délégué départemental du syndicat Alliance, revient au micro d'Europe 1 sur cette affaire : "Ils ont été manifestement pris sous des feux nourris et ils ont été contraints de protéger leur vie. Le véhicule de police a été impacté plusieurs fois par les tirs, ainsi que des bâtiments et une voiture en stationnement". Miraculeusement aucun des policiers n’est blessé. Au total, 16 douilles sont découvertes au sol par les enquêteurs.
"On voit bien que ce sont des actions qui se multiplient partout en France. On espère qu’à un moment quelqu’un va enfin dire stoppe pace qu’on va droit dans le mur. On se rend compte que notre pays et notre population sont en danger", assure Christophe Dallongeville. Les suspects sont eux actuellement toujours en fuite. Sur son compte X, le ministre de l’Intérieur Laurent Nunez assure que les auteurs seront retrouvés. Il dénonce une violence débridée et criminelle avant d’apporter son total soutien aux policiers.