Taché (LREM) "espère" que la société sera un jour "mûre" pour "une GPA éthique"

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"Une GPA éthique, où finalement la question de l'argent est sortie de la relation - c'est ça la GPA éthique, c'est une GPA à titre gratuit", a estimé lundi le député LREM. © GUILLAUME SOUVANT / AFP
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avec AFP
Lundi, le député LREM Aurélien Taché a dit qu'il soutenait l'idée d'une "GPA éthique" dans laquelle la "question de l'argent" n'apparaît plus. 

Le député LREM Aurélien Taché a dit lundi "espérer" à titre personnel que la société française sera un jour "mûre" pour autoriser une gestation pour autrui (GPA) "éthique", encadrée et "à titre gratuit".

Une "position personnelle". Interrogé sur LCI pour savoir s'il rejoignait le point de vue de la ministre Nathalie Loiseau, favorable à "une GPA éthique", Aurélien Taché s'y est rallié. "Oui je suis favorable à la GPA éthique, et je salue le courage de Nathalie Loiseau parce qu'en France il n'est pas toujours simple de défendre ce type de position". Il a souligné que La République en marche a "une position claire : oui à l'extension de la PMA (procréation médicalement assistée, NDLR), non à la GPA", en notant que "cela n'empêche pas les uns ou les autres d'avoir des positions personnelles".

Pour une GPA "à titre gratuit". "Une GPA éthique, où finalement la question de l'argent est sortie de la relation - c'est ça la GPA éthique, c'est une GPA à titre gratuit et où on est sûr qu'il n'y a pas de dérive pour la marchandisation des corps - serait un progrès pour la société. La société française n'est pas mûre pour cela mais j'espère qu'un jour on y arrivera", a-t-il conclu.

Loiseau avance des "convictions personnelles". Critiquant les prises de position personnelles de François-Xavier Bellamy, la tête de liste des Républicains pour les élections européennes, notamment sur l'interruption volontaire de grossesse (IVG), la ministre des Affaires européennes Nathalie Loiseau a souligné dimanche lors de l'émission Le Grand Jury RTL/LCI/Le Figaro que si elle avait elle-même "des convictions personnelles", celles-ci ne regardent qu'elle du fait de son appartenance à un gouvernement. Interrogée sur la GPA, elle a dit être "pour une GPA éthique" et "contre la marchandisation des corps, quelle qu'elle soit".