La présence d'un engin explosif à bord d'un avion Ndjamena-Paris était suspectée jeudi. 0:58
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Louis de Raguenel et Aude Leroy , modifié à
Une cellule de crise interministérielle a été ouverte jeudi sur une suspicion de présence d'un engin explosif à bord d'un avion Ndjamena-Paris. L'appareil s'était posé à Roissy à 16h01 et avait été isolé immédiatement. Les passagers ont débarqué.

L'alerte a été levée. La cellule interministérielle de crise avait été brièvement ouverte jeudi à la demande du Premier ministre, à la suite d’une suspicion de présence d’un engin explosif sur un vol Air France entre Ndjamena, au Tchad, et Paris. L’avion s'était posé à l’aéroport de Roissy à 16h01, après avoir été intercepté par des avions de chasse et avait immédiatement été isolé. Les passagers ont été débarqués et leurs bagages fouillés. Tous les doutes ont été levée en fin de journée. 

Coup de téléphone au commandant de bord

L'alerte avait été donnée via un appel au commandant de bord, alors que l'avion avait déjà décollé : "Il y a une bombe, posez-vous en Algérie." Deux avions de chasse avait alors décollé de la base de Saint-Dizier pour venir à la rencontre de l'appareil et l'escorter jusqu'à Roissy. L'équipe d'alerte du GIGN avait immédiatement été envoyée sur place. 

La cellule interministérielle de crise était présidée par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, et réunissait les cabinets du Premier ministre, du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, de la ministre des Armées, de la ministre de la Justice et du ministre délégué aux Transports.