Publicité
Publicité

Surveillante poignardée : François Bayrou promet d'interdire «tout de suite» la vente de certaines armes blanches aux mineurs

Alexandre Chauveau - Mis à jour le . 1 min

Après le meurtre de la surveillante devant un collège en Haute-Marne, François Bayrou a annoncé sur TF1 la promesse d'interdire "tout de suite" la vente de certaines armes blanches aux mineurs. L’exécutif multiplie les pistes, entre sécurité, justice et santé mentale, sans convaincre l’ensemble de la classe politique.

Le meurtre d’une surveillante par un élève de 14 ans à l’entrée d’un collège à Nogent (Haute-Marne) a bouleversé le pays. En réponse, François Bayrou a promis, sur TF1, d'interdire "tout de suite" la vente aux mineurs de tous les couteaux.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

"On va élargir la liste des armes", a précisé le Premier ministre. "Pour l’instant, il n’y a que les poignards, pour simplifier, qui sont interdits. On va interdire tout couteau qui peut constituer une arme. On a vu aujourd’hui que ça peut être un couteau de cuisine, hélas", a-t-il ajouté. Cette mesure entre en vigueur sans délai, avec un contrôle d’âge renforcé lors de la livraison des colis concernés.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Portiques, justice, santé mentale : des propositions multiples

François Bayrou a aussi indiqué être favorable à l’installation de portiques de sécurité à l’entrée des établissements scolaires. Une idée qui divise : "On voit bien qu’un portique, par exemple, ne peut pas détecter des couteaux en céramique. La réponse, elle ne peut pas être seulement sécuritaire", a réagi le ministre de l'Intérieur Bruno Retailleau.

Du côté du Parlement, les propositions affluent. Un rapport sur les armes blanches propose 50 mesures, dont des peines planchers et un renforcement du signalement. La députée Horizons Naïma Moutchou appelle à "imposer le déferrement systématique des auteurs, prévoir des sanctions pénales beaucoup plus rapides et instaurer des peines minimales. Il faut sécuriser nos établissements scolaires et améliorer la chaîne de signalement".

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Une crise de société plus large

François Bayrou alerte aussi sur la santé mentale des jeunes et estime qu’il faut agir en profondeur. Le ministre de l’Intérieur, lui, dénonce un climat de laxisme qui aurait "déconstruit les notions de respect, d’autorité et de hiérarchie". Face à une recrudescence des attaques à l’arme blanche, le gouvernement cherche une réponse globale. Mais aucune des pistes avancées ne semble, à ce stade, faire consensus.