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Tiffany Fillon , modifié à
Le célèbre hypnotiseur Messmer est de retour en France avec un spectacle interactif, "Hypersensoriel" où il invite les participants à éveiller leurs sens. Pour mettre au point son show, il a participé à des expériences qui aident la science à comprendre les effets de l'hypnose sur le cerveau humain. Invité dans "Ça fait du bien", lundi, il a affirmé, suite à ces tests, que "l'être humain peut se connecter".
INTERVIEW

Après le Québec, d'où il est originaire, l'hypnotiseur Messmer revient en France pour présenter son nouveau spectacle interactif, Hypersensoriel. Ce projet a vu le jour après avoir étudié le cerveau humain aux côtés de scientifiques. Dans Ça fait du bien, Messmer a fait état, lundi, de ses connaissances en la matière, en affirmant notamment que les êtres humains peuvent se connecter par la pensée

Des casques IRM pour analyser le cerveau

Messmer en est convaincu : "l'être humain peut se connecter". C'est le cas, par exemple, "lorsque deux personnes pensent la même chose en même temps", explique-t-il au micro d'Anne Roumanoff. Il tire ce savoir d'une expérience scientifique, fondée sur des études du cerveau humain. "On a placé des casques IRM sur la tête de plusieurs personnes en même temps et on a vu littéralement qu'une connexion s'établissait", lance-t-il.

Pour mieux comprendre le mécanisme à l'oeuvre, il prend pour exemple une compétition de poker. "Si huit joueurs de poker jouent autour d'une table et que l'on met des casques IRM sur leurs têtes, on voit que dans leurs cerveaux, il y a des endroits qui se synchronisent", illustre Messmer. "Si on isole un joueur de poker et que l'on l'amène vers une table où il y a un autre groupe, il va se synchroniser avec l'autre groupe". Selon Messmer, le schéma inverse est également possible. "Si une personne est assez influente, elle peut se synchroniser avec le groupe et le faire changer". Un mécanisme qui, "avec l’hypnose est décuplé", affirme-t-il. 

Des expériences avec le Cnrs

Messmer a même, d'après lui, participé à ces expériences scientifiques, notamment en partenariat avec le Centre national de la recherche scientifique (Cnrs). "J'ai passé des journées complètes à hypnotiser des gens qui avaient des casques IRM et que je plongeais dans un état hypnotique", se souvient-il. "On testait la réaction des cerveaux à l'hypnose mais aussi la connectivité des volontaires", explique-t-il en affirmant aussi "tester des gens moins sensibles à l’hypnose". Le but : "comprendre pourquoi on ne peut pas hypnotiser ces personnes".