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Sabotages de lignes TGV : pourquoi les enquêteurs privilégient la piste de l’ultra-gauche ?

Jean-Baptiste Marty . 1 min

Suite à un épisode de sabotages sur des lignes de chemin de fer en début de semaine, les enquêteurs privilégient désormais la piste de l'ultra-gauche. 50.000 voyageurs avaient été privés de train et de nombreuses perturbations sur tout le réseau TGV du Sud-Est. Un mouvement anarchiste a revendiqué l'action.

La patte de l’ultra-gauche derrière les sabotages sur les lignes de chemin de fer ? C’est la thèse que privilégie désormais les enquêteurs après les deux incendies volontaires provoqués vers Valence lundi. Résultat : 50.000 voyageurs privés de train et de nombreuses perturbations sur tout le réseau TGV du Sud-Est. Un cauchemar pour les vacanciers en pleine période de la Toussaint.

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Ce qui a mis les policiers sur la piste de l’extrême gauche, c’est une revendication écrite sur un blog intitulé Indymedia. Un site appartenant à la mouvance anarchiste, et sur lequel un mystérieux poème a été publié hier. Son titre ? "Attaque contre cheval BTP et la SNCF."

Il y est notamment fait à plusieurs références aux sabotages du début de semaine. Un acte malveillant provoqué par un départ de feu volontaire sur 16 câbles.

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"Ils vont monter des commander et emmerder les Français"

Axel Ronde, porte-parole du syndicat de police CFTC est revenu sur cet incident : "ce sont des modes opératoires de ces militants souvent issus des mouvances anarchiques voire écologiques. Ils vont monter des opérations commando, cibler des endroits névralgiques pour dégrader et emmerder les Français. Ce sont des cibles assez faciles puisque c’est extrêmement compliqué de sécuriser l’ensemble des réseaux ferrés et ils ciblent particulièrement le TGV".

Autre indice qui a mis la puce aux oreilles des enquêteurs : l’endroit ciblé, autour de Valence. Une zone connue pour être un bastion de l’ultra gauche, selon Axel Ronde. "Toute cette région est malheureusement gangrénée par des embryons de l’ultra gauche qui n’hésitent pas à s’attaquer à ces symboles."

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De nombreux militants proches de l’ultra-gauche, opposants à l’A69 ou encore aux mega bassines, y sont installés. Pour ces sabotages, les auteurs encourent jusqu’à 20 ans de prison et 150.000 € d’amende.