Robert Maggiori : "Personne ne peut se dire étranger à la philosophie"

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Le journaliste a co-écrit un ouvrage avec Charlotte Casiraghi, membre de la princière de Monaco et présidente des Rencontres philosophiques de la principauté : "L'archipel des passions". Un livre où ils partent à la rencontre de nos états d'âme.
INTERVIEW

Lui a été son professeur de philosophie en terminale, elle, son élève. Aujourd'hui, Robert Maggiori est journaliste à Libération. Charlotte Casiraghi, membre de la famille princière de Monaco, est maintenant présidente des Rencontres philosophiques de la principauté. Ensemble, ils publient un ouvrage philosophique, L'archipel des passions, dans lequel ils reviennent sur nos états d'âme et nos affects.

"Il faut proposer la philosophie de façon très accessible". "La philosophe n'apporte pas de conseils. Elle aide à se comprendre soi-même", explique Robert Maggiori. Avec Charlotte Casiraghi, ils ont voulu défendre l'idée que la philosophie était quelque chose de jeune et de moderne. "Personne ne peut se dire étranger à la philosophie", estime d'ailleurs le journaliste, "ça n'existe pas de dire 'la justice ne m'intéresse pas' ou encore 'le désir ne m'intéresse pas'".

Dans L'archipel des passions, une dizaine de sujets sont donc évoqués, comme l'amour, la cruauté, la modestie, le dégoût, ou encore l'admiration. "Le fait de rentrer dans des concepts philosophiques par le biais de l'affect et des émotions, c'est quelque chose qui fait que l'on peut tous se retrouver dans ce livre", estime Charlotte Casiraghi. Rendre possible cette lecture au plus grand nombre était aussi très important pour Robert Maggiori. "Il faut proposer la philosophie de façon très accessible", souligne ainsi le journaliste.