149 policiers et gendarmes ont été blessés au cours des manifestations de ce jeudi. 1:25
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David Montagné, édité par Loane Nader
Ce jeudi, l'intersyndicale rassemblait des centaines de milliers de manifestants dans la rue pour la première journée de mobilisation contre la réforme des retraites depuis le recours au 49.3. Une journée de contestation qui était particulièrement marquée par des violences et des tensions avec les forces de l'ordre.

La neuvième journée de mobilisation contre la réforme des retraites et la première depuis le recours au 49.3 s'est déroulée ce jeudi, dans une atmosphère particulièrement tendue en France, après l'allocution du président de la République mercredi. De nombreux débordements sont survenus dans la capitale, dès le début d'après-midi, lors duquel des pavés, des bouteilles et des feux d'artifice étaient lancés sur les forces de l'ordre. 

D'autres grandes villes, comme Lorient ou Saint-Nazaire, ont connu des violences similaires : des abris de bus et des vitrines ont été brisées et de nombreux feux de poubelles ont été démarrés. Des commissariats y ont également été pris pour cibles, ce qui témoigne du sentiment anti-police de beaucoup de manifestants. Pour cause, à Bordeaux, plusieurs centaines de Black Blocs ont jeté des projectiles sur des agents. La colère du peuple s'est également portée sur le portail d'entrée de la mairie, qui a été entièrement incendié.

149 policiers et gendarmes blessés

Des actions au caractère symbolique, tout comme celle des coupures de courant ciblées, qu'ont organisé certains militants. Ces derniers ont d'ailleurs réussi à couper l'alimentation du commissariat de Pau pendant plus de deux heures. Au total, on dénombre 172 interpellations sur tout le territoire, selon Gérald Darmanin. L'ultragauche serait en grande partie responsable de ces débordements et violences, notamment sur les forces de l'ordre, selon le ministre de l'Intérieur qui fait état de 149 policiers et gendarmes blessés lors des manifestations.