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Rentrée scolaire : ces familles attachées à l’école publique mais qui mettent leurs enfants dans le privé

Alexis de la Fléchère . 1 min

Niveau en baisse, peu de suivi personnalisé, classe à double niveau... Plusieurs raisons ont poussé des parents d'élèves, anciennement attachés à l'école publique, à se tourner maintenant vers des établissements scolaires privés. À quelques jours de la rentrée, ils témoignent au micro d'Europe 1.

C'est bientôt la rentrée et de nombreux parents, pourtant attachés à l'école publique, finissent par s’en détourner… Et comme a pu le constater Europe 1, les raisons sont nombreuses.

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Un manque de suivi à l'école publique

À 16h30, comme tous les jours de la semaine, Juliette, la quarantaine, vient récupérer ses trois enfants scolarisés dans une école catholique privé du 15 arrondissement de Paris. Et le privé pourtant, ce n’était pas son premier choix.

"Nous, on voulait l'école de la République. J'ai eu ma fille aînée dans le public, elle a fait sa maternelle dans le public. Première année, ça s'est bien passé. Deuxième année, surprise, on vous annonce une classe à double niveau alors que ce n'était pas prévu. Puis après, il y a eu Covid-19. Et durant cette période, il n'y a eu aucun suivi. Ici, c'est clair, c'est stable", raconte la maman.

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"Le niveau scolaire n'est pas bon"

Une déception partagé quelques mètres plus loin par Ludovic. Attaché à l’école publique, il a fini lui aussi par lui tourner le dos. "Moi j'ai fait toute ma scolarité dans le public. D'ailleurs, on a voulu les mettre dans le public au démarrage. On est venu, on a regardé, ça ne nous a pas plu. C'est surtout le niveau scolaire qui n'est pas bon", se justifie-t-il.

Un niveau qui varie, il faut le dire, en fonction des quartiers. Certains sont mieux pourvus que d’autres, indique ce père de famille qui désormais trouve son compte dans le privé : "C'est cadré, les professeurs sont toujours là, ils sont toujours remplacés en cas d'absence. Il y a un soutien aussi scolaire après l'école qui est fait par les parents et le niveau est bon", décrit-il.

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Il y a aussi plus d'offres aussi sur le parascolaire, explique-t-il. Et le privé reste un bon tremplin pour les grandes écoles, confient plusieurs parents d'élèves.