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À l’école, «on place les garçons et les filles dans une dynamique de conflictualité extrêmement pernicieuse», estime Joachim Le Floch-Imad

Ugo Pascolo - Mis à jour le
Christine Kelly

Christine Kelly et vous

Christine Kelly

Invité de "Christine Kelly et vous", Joachim Le Floch-Imad, enseignant et auteur du livre "Main basse sur l'Éducation nationale" (Le Cerf), fustige le programme Evars d'éducation à la vie affective et sexuelle qui démarre cette année. Pour lui, il ne s'agit que d'une "politique de déconstruction des préjugés à la sauce woke".

Ce lundi 1er septembre marque le coup d'envoi de la rentrée scolaire, mais pas seulement. Cette nouvelle année scolaire lance également le programme Evars d'éducation à la vie affective et sexuelle présent dès la maternelle. Mais ce nouveau module n'est pas forcément du goût de tous, à l'instar de Joachim Le Floch-Imad. 

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"Déconstruction des préjugés à la sauce woke"

Invité de Christine Kelly et vous, l'enseignant et auteur du livre Main basse sur l'Éducation nationale (Le Cerf) "une politique de déconstruction des préjugés à la sauce woke". Pour lui, "et surtout, ça [lui] paraît extrêmement pernicieux, on place les garçons et les filles dans une dynamique de conflictualité qui est extrêmement pernicieuse, avec beaucoup de géométrie variable d'ailleurs, parce qu'on ne rappelle jamais que les garçon sont sur-représentés dans l'échec scolaire".

Et ce spécialiste de développer : "On les enjoint dès le primaire à regarder les bandes dessinées pour repérer les stéréotypes, pour voir en quoi la société vivrait toujours sur la vieille logique du patriarcat. Je ne crois pas que c'est le rôle premier de l'école qui doit instruire et non pas éduquer sur des bases aussi malsaines".