Rave party en Bretagne : un organisateur mis en examen

Un organisateur de la fête sauvage a été mis en examen.
Un organisateur de la fête sauvage a été mis en examen. © AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Un des organisateurs de la rave party qui avait rassemblé environ 2.400 personnes près de Rennes a été mis en examen notamment pour mise en danger de la vie d'autrui, a annoncé lundi le procureur de la République de Rennes. Né en 1999, il est sans antécédent judiciaire. 

Un des organisateurs de la fête sauvage qui a rassemblé environ 2.400 personnes au sud de Rennes à l'occasion du Nouvel An a été mis en examen lundi, notamment pour mise en danger de la vie d'autrui, a annoncé le procureur de la République de Rennes Philippe Astruc.

Devant la presse, Philippe Astruc a précisé que cet homme, né en 1999, est sans antécédent judiciaire. Il a été mis en examen pour organisation illicite de cette manifestation, mise en danger de la vie d’autrui, tenue illicite d'un débit de boisson, aide à l'usage par autrui de produits stupéfiants, dégradation de bien d'autrui, exécution de travail dissimulé. Il a été placé en détention provisoire, conformément aux réquisitions du parquet. 

Une fête de 36 heures

L'homme avait été interpellé après la fête, qui a duré 36 heures, samedi à 15 heures à Iffendic, en Ille-et-Vilaine. Une perquisition avait permis de saisir une somme d’argent qui pourrait provenir de la caisse de l'événement, des produits stupéfiants, un important matériel de sonorisation et un véhicule poids lourd, avait précisé le procureur ce weekend.

L'enquête a révélé que le mis en examen avait envoyé plus de 1.000 SMS le jeudi 31 décembre concernant l'organisation de la fête illégale dans deux hangars désaffectés de Lieuron. Son téléphone avait borné à Lieuron "le 31 décembre en début d’après-midi (moment où le matériel était installé sur les lieux en toute discrétion)", avait aussi expliqué le magistrat. Mais "une seule personne n’organise pas un tel rassemblement" et "il convient d'identifier les autres organisateurs, qu'ils répondent de leurs actes devant le tribunal correctionnel", a souligné lundi le procureur.