Punaises des champs : dans le sud de la France, ces insectes envahissent des maisons
Des habitants de nombreux départements du sud de la France sont confrontés cet été à une prolifération de punaises des champs, les obligeant à se calfeutrer dans leur maison. Ces insectes, inoffensifs, viennent en réalité des champs de colza attenant aux habitations. Les autorités de santé préconisent de ne pas appliquer d'insecticides et de patienter.
La Charente-Maritime, l'Indre ou encore la Haute-Garonne : dans de nombreux départements de la moitié sud de la France, des punaises des champs s'invitent cet été sur les murs des maisons, et pénètrent même parfois à l'intérieur. Les exemples foisonnent dans la presse locale, comme chez nos confrères de Sud Ouest qui ont recueilli le témoignage d'une habitante confrontée à la venue de ces insectes indésirables.
En Haute-Garonne également, des habitants doivent composer avec l'arrivée de ces punaises des champs. Et ces derniers leur mènent la vie dure. Un couple interrogé par France 2 détaille le calvaire qu'il subit, avec des insectes qui "grouillent de partout" toute la journée. Aucune méthode n'a permis de s'en débarrasser, ce qui oblige le couple à rester confiné en attendant que les nuisibles se retirent.
Pas de danger pour la santé
Pourquoi une telle prolifération ? Toutes ces maisons ont un point commun : elles sont situées près d'un champ de colza. C'est de là d'où viennent ces insectes. Interrogé par LCI, Philippe Gambazza, élu à la chambre d'agriculture de Haute-Garonne, explique qu'après les récoltes terminées en juillet, les punaises des champs "ont migré vers les habitations parce que certainement, elles n'avaient plus à manger sur les cultures". Un phénomène amplifié selon lui par la hausse des températures et le réchauffement climatique.
Malgré tout, ces punaises des champs ne représentent pas un danger pour les habitants, rassurent les autorités sanitaires. Il n'existe cependant aucun moyen de les faire partir, et il est déconseillé d'utiliser des insecticides qui sont de toute manière inefficaces. La patience est donc de mise.
