Procès de Viry-Châtillon : Darmanin recevra "la semaine prochaine" les policiers blessés

Gérald Darmanin va recevoir les policiers blessés par l'attaque aux cocktails Molotov qui avait eu lieu à Viry-Châtillon en 2016.
Gérald Darmanin va recevoir les policiers blessés par l'attaque aux cocktails Molotov qui avait eu lieu à Viry-Châtillon en 2016. © LUDOVIC MARIN / POOL / AFP
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avec AFP , modifié à
Le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a indiqué dimanche qu'il recevrait "personnellement la semaine prochaine" les policiers blessés lors de l'attaque aux cocktails Molotov à Viry-Châtillon en 2016. Dans la nuit de samedi à dimanche, la cour d'assises des mineurs de Paris a rendu un verdict moins sévère qu'en première instance dans cette affaire.

Gérald Darmanin a annoncé dimanche qu'il recevrait "personnellement la semaine prochaine" les policiers blessés lors de l'attaque aux cocktails Molotov à Viry-Châtillon en 2016 dont le procès en appel a débouché sur un verdict qui suscite la colère des syndicats. "L'émotion suscitée par l'attaque odieuse de Viry-Chatillon le 8 octobre 2016 est encore intacte. Je recevrai personnellement la semaine prochaine les policiers victimes", a tweeté le ministre de l'Intérieur.

Un verdict moins sévère qu'en première instance

Quatre policiers avaient été blessés, dont deux grièvement, lors de cette attaque survenue à proximité du quartier sensible de la Grande Borne. L'un d'eux, adjoint de sécurité, avait été plongé plusieurs semaines dans le coma et porte, plus de quatre ans après, encore les marques de l'agression sur son visage. Dans la nuit de samedi à dimanche, la cour d'assises des mineurs de Paris a condamné cinq jeunes à des peines allant de 6 à 18 ans de réclusion et acquitté les huit autres accusés, un verdict moins sévère qu'en première instance. Les accusés encouraient la réclusion criminelle à perpétuité.

Ce verdict a suscité l'indignation des syndicats policiers, dont Alliance qui a appelé à des rassemblements mardi devant le palais de justice de Paris, sur l'île de la Cité, et devant les tribunaux judiciaires de métropole et d'outremer. Ce verdict "est incompréhensible et laisse les victimes et de nombreux policiers très amers et en colère", s'est insurgé Grégory Joron, secrétaire général délégué d'Unité SGP Police, partie civile lors du procès. Lors du premier procès, huit accusés avaient été reconnus coupables et condamnés à des peines allant de 10 à 20 ans de prison. Cinq autres avaient été acquittés.