Près de 700 armes saisies dans 50 départements, 4 mises en examen

Une trentaine de gardes à vue ont été menées. Image d'illustration.
Une trentaine de gardes à vue ont été menées. Image d'illustration. © GUILLAUME SOUVANT / POOL / AFP
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Europe1.fr avec AFP , modifié à
Les enquêteurs ont démantelé un vaste réseau de trafic d'armes chez des collectionneurs. 

Quatre personnes ont été mises en examen et 700 armes saisies après le démantèlement d'un réseau de trafic d'armes chez des collectionneurs dans 50 départements, a-t-on appris vendredi auprès du parquet de Rennes.

250 armes de poing, plus d'une trentaine de fusils d'assaut et près de 50 pistolets mitrailleurs ont été retrouvés chez des collectionneurs ou des passionnés d'armes. Parmi ces armes, des pistolets Luger de la Deuxième guerre mondiale, ou encore des HK416, les nouveaux fusils d'assaut qui équipent l'armée française, selon les informations d'Europe 1. Au total, près de 2.000 armes ont été retrouvées en un an et trois opérations. 

Une trentaine de gardes à vue menées. L'opération a été menée entre mardi et jeudi par la section de recherches de la gendarmerie d'Angers et le plateau d'investigations sur les explosifs et les armes à feu du pôle judiciaire de la gendarmerie à Pontoise, en Île-de-France. Une trentaine de garde-à-vue ont été menées.

"Les perquisitions ont révélé que les armes détenues illégalement étaient volontairement dissimulées dans les habitations : fausses cloisons, livres découpés, faux ballons d'eau chaude", a précisé Nicolas Jacquet, procureur de Rennes dans un communiqué.