La demande de carburant a retrouvé fin février son niveau d'avant crise. 1:22
  • Copié
Aurélien Fleurot édité par Léa Leostic
Depuis le début de l'année, le litre d'essence a augmenté de 11 centimes et le litre de gazole de 9. Le prix du carburant a même retrouvé son niveau d’avant la crise sanitaire. Car le prix du pétrole brut a augmenté et les avancées de la vaccination dans le monde jouent directement sur le prix du plein à la pompe.

Faire le plein coûte plus cher depuis quelques semaines. Le prix du carburant a en effet retrouvé son niveau de février 2020. Depuis le début de l'année, cela donne une augmentation de 11 centimes par litre pour l'essence et de 9 centimes pour le gazole. Comme d'habitude, c'est le prix du pétrole brut qui en est à l'origine. En ce moment, ce sont surtout les avancées de la vaccination dans le monde qui jouent un rôle sur son cours car l'évolution de la situation sanitaire influe directement sur le prix du plein à la pompe.

"Cela fait s'éloigner le spectre d'un effondrement de la demande"

"A chaque fois que l'on confirme que les vaccinations ont leur efficacité et qu'on va arriver progressivement à vacciner de plus en plus de monde, ceci soutient les cours. Cela fait s'éloigner le spectre d'un effondrement de la demande et des cours, ce qui fait que, depuis le mois de novembre, les prix du brut ont augmenté progressivement, jusqu'à aujourd'hui aux alentours de 65 dollars le baril. On pourrait très bien avoir un plateau à ce niveau-là", explique Olivier Gantois, directeur général de l'Union Française des Industries Pétrolières (UFIP), au micro d'Europe 1.

La reprise de l'activité en Chine a contribué à relancer la demande

Tout dépendra également de la décision prise par les producteurs de pétrole, les membres de l'OPEP et la Russie, qui pousse de son côté pour mettre plus de pétrole sur le marché. Ils doivent se réunir dimanche par visioconférence. La demande de carburant joue aussi un rôle. Encore en baisse de 15% en janvier sur un an, elle a retrouvé fin février son niveau d'avant crise, notamment parce que la reprise de l'activité en Chine a contribué à relancer cette demande.