dictature sanitaire anti pass Le Mans 1:33
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Charles Guyard (sur place), édité par Gauthier Delomez , modifié à
Quelques mois après leur vaccination obligatoire, les soignants et les pompiers devront se faire injecter une troisième dose de vaccin anti-Covid-19 à partir du 30 janvier prochain, a annoncé le ministre Olivier Véran. Une mesure pas très bien accueillie par quelques professionnels qu'Europe 1 est allée rencontrer au Mans.
REPORTAGE

Une nouvelle obligation difficile à avaler pour ces professionnels. En marge de la visite du Premier ministre Jean Castex au Mans, dans la Sarthe, des professionnels se sont rassemblés pour montrer leur opposition à se voir injecter une troisième dose de vaccin anti-Covid-19, obligatoire à partir du 30 janvier pour les soignants et les pompiers. Une mesure que le ministre de la Santé Olivier Véran a annoncée ce matin, au lendemain de l'annonce de nouvelles restrictions sanitaires. Mais pour quelques opposants à la vaccination, cette mesure d'Olivier Véran a provoqué l'indignation. Europe 1 est allée à leur rencontre.

"Le 30 janvier, je vais abandonner mon travail", tonne d'abord Julie, infirmière, qui refuse la dose de rappel face au Covid-19. À ses côtés se tient Nathalie, ex-animatrice pour enfants depuis qu'on lui a demandé de se faire vacciner. "On m'a dit "Tu refuses, tu seras suspendue'. Je me suis mise en arrêt maladie parce que j'ai subie pas mal de pressions psychologiques", souligne-t-elle au micro d'Europe 1.

Changer ses méthodes de vie

L'ancienne animatrice a même décidé de retirer ses deux enfants du collège et de leur faire cours à la maison, pour s'éloigner de cette pression. Thierry est lui aussi déjà astreint à résidence. "Quand on n'a pas le pass, qu'est-ce qu'on peut faire ? On ne peut pas aller au restaurant, on ne peut pas aller au cinéma. Il y a plein de choses qu'on nous interdit", regrette-t-il, affirmant que ces prochaines semaines, il va changer sa "méthode de vie". "Je travaillais déjà chez moi tranquillement. Et puis, si on a envie de faire la fête, on la fera entre nous", poursuit Thierry.

Le Manceau partage donc des idées radicales et assumées sur la vaccination avec d'autres opposants, comme une jeune femme qui déclare que cette obligation vaccinale est "un drame humain, un drame démocratique. Eh bien, c'est du viol". Une triste comparaison pour les victimes de viol.