Paris : un homme soupçonné de deux viols interpellé après trois ans de traque

Reconnu par ses victimes, le suspect a été mis en examen et écroué.
Reconnu par ses victimes, le suspect a été mis en examen et écroué. © DGPN/SICOP
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La Brigade de protection des mineurs de la police judiciaire a interpellé la semaine dernière un homme suspecté d'au moins deux viols commis à Paris. Recherché depuis trois ans, il était surnommé le "prédateur sadique".

Pendant plus de deux ans, il avait disparu des radars de la police. Sa trace est finalement réapparue il y a peu, à Paris. Un homme suspecté d'avoir commis deux viols en plein jour a été arrêté la semaine passée par la Brigade de protection des mineurs de la PJ parisienne, selon une information de LCI/TF1, dont Europe 1 a eu confirmation.

Repéré par la vidéosurveillance. Vendredi 12 octobre, dans le 13ème arrondissement de la capitale, l'homme, surnommé le "prédateur sadique" par les enquêteurs, tente de violer une adolescente de 13 ans, dans un hall d'immeuble. Les cris de la victime le font finalement fuir, mais son visage est capté par les caméras de surveillance.

Son ADN correspond à deux autres affaires. Âgé de 35 ans, le suspect est finalement interpellé moins d'une semaine plus tard et placé en garde à vue. Son ADN correspond à celui retrouvé sur deux précédentes scènes de crimes. Deux affaires de viols qui n'avaient jusque-là jamais été résolues.

Deux viols très marquants. La première remontait au mois d'août 2015. À Paris, une mineure de 14 ans avait été violée en plein jour dans le hall de son immeuble. La jeune fille avait également été frappée à coups de poings, de pieds et avec un casque de moto. Quelques mois plus tard, en février 2016, et toujours en pleine journée, une femme de 20 ans avait également subi un viol, commis par un soi-disant policier en civil muni d'un couteau. Mais à chaque fois, l'ADN ne correspondait à aucun autre dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG).

Reconnu par ses victimes. Face aux enquêteurs, le suspect a fini par reconnaître les faits, évoquant des "pulsions". Reconnu par ses victimes, il a été mis en examen et écroué. La justice cherche maintenant à savoir si ce "prédateur sadique" a commis d'autres crimes ces deux dernières années.