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Martin Lange//Crédits photo : MIGUEL MEDINA / AFP
Ce lundi 25 décembre, onze individus ont forcé une fenêtre et couper un grillage pour s’enfuir du Centre de rétention administratif (CRA) de Paris-Vincennes. Ils sont toujours activement recherchés par les forces de l'ordre.

Onze migrants se sont échappés ce matin du centre de rétention administrative de Vincennes, en banlieue parisienne. Cette évasion a été constatée à 9 heures du matin mais ils ont dû quitter le centre de rétention plus tôt dans la matinée pour réussir à couper le grillage et à forcer une fenêtre. Selon la préfecture de police, aucune alarme ne s'est déclenchée.

Ils sont toujours activement recherchés par les forces de l'ordre. Ces onze individus ne sont pas fichés S. Le pays d'origine des individus n'est pas connu.

 

Rénover et réparer le centre

Cette nouvelle évasion ne surprend pas Denis Jacob, porte-parole du syndicat CFDT police. "On a de grosses difficultés dans ce CRA puisqu'il n'y a pas de travaux de réfection qui sont faits. Mes collègues nous font part que certaines caméras de surveillance ne fonctionnent pas et que d'autres sont particulièrement floues. Il est très difficile de voir effectivement ce que peuvent faire les retenus", explique-t-il au micro d'Europe 1.

"La préfecture de police vient d'annoncer un renfort d'effectifs, mais ce n'est pas un renfort d'effectifs dont on a besoin mais il faut rénover et réparer ce qui ne va pas dans ce centre de rétention administrative. D'autant que ce n'est pas la première fois que cela se produit", poursuit Denis Jacob.

 

 

Une cinquantaine de retenus avaient déjà tenté de prendre la fuite profitant d'un incendie de matelas dans une chambre. Vers 22h30, la police était intervenue et avait évacué une centaine d'individus en raison de l'épaisse fumée noire. Dans la cohue, certains avaient alors tenté de s'évader déjà en coupant le grillage d'une fenêtre. Tous les retenus avait finalement été rattrapé, sans qu'aucun blessé ne soit à déplorer.

Ainsi, la sécurité autour de ce centre de 235 places inquiète. La préfecture a d'ailleurs annoncé une surveillance renforcée.