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Paris : l'interdiction de la marche «nocturne féministe radicale» suspendue par la justice

Europe 1 avec AFP - Mis à jour le . 1 min
Tribunal administratif de Paris.
Tribunal administratif de Paris. Hans Lucas via AFP / © Antoine Boureau / Hans Lucas

Le tribunal administratif de Paris suspend l'interdiction de la marche "nocturne féministe radicale" prévue samedi dans la capitale. Il a estimé que "les risques de troubles à l'ordre public invoqués ne sont pas suffisamment justifiés". Jeudi, Laurent Nunez, préfet de police, avait décidé de l'interdire.

L'interdiction de la marche "nocturne féministe radicale" prévue vendredi soir à Paris a été suspendue par le tribunal administratif, qui a estimé que "les risques de troubles à l'ordre public invoqués ne sont pas suffisamment justifiés". La veille, le préfet de police Laurent Nuñez avait interdit cette manifestation prévue entre la gare de l'Est et la place de l'Hôtel de Ville.

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Des collectifs pro-palestiniens attendus à la marche

Cette marche vise à revendiquer "les droits et libertés menacés par un Etat fasciste et la montée de l'extrême droite", d'après les organisateurs. La préfecture de police estimait que cette manifestation était "de nature à troubler l'ordre public", notamment en raison des appels à rejoindre la marche de la part de collectifs pro-palestiniens Samidoun et Urgence Palestine, qui veulent organiser un cortège "pour la libération de la Palestine de la mer au Jourdain".

Or, selon le tribunal administratif, cette marche a lieu chaque année depuis 2020 et ne s'est jamais accompagnée "de violences ou de la diffusion de messages incitant à la haine ou à la discrimination, y compris lorsque des collectifs de soutien à la Palestine y avaient participé".

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8 mars, journée internationale des droits des femmes

Le juge des référés a également relevé que si le préfet craignait des heurts avec les collectifs Nous vivrons et Némésis, ceux-ci n'avaient pas été présents, par le passé, à la marche organisée le 7 mars, et qu'ils ont cette année annoncé leur participation au cortège du 8 mars, à l'occasion de la journée internationale des droits des femmes.

Le tribunal a par ailleurs estimé que le préfet de police ne justifiait pas de l'insuffisance des moyens matériels et humains dont il dispose pour assurer le respect de l'ordre public, compte tenu du nombre de participants prévus (environ 1.000 personnes) et de la présence d'un service d'ordre interne.