Orque dans la Seine : une munition retrouvée à la base du crâne

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Une balle a été retrouvée à la base du crâne de l'orque morte fin mai dans la Seine, indique mercredi la préfecture de Seine-Maritime. (Illustration) © VALERY HACHE / AFP
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avec AFP
Une munition a été découverte à la base du crâne de l'animal, mais "aucune certitude ne peut être tirée à ce stade" sur un lien entre cette balle et la mort de l'animal, selon le communiqué. Il "n'est pas possible de dater le moment où la balle a pénétré le corps de l'animal", ajoute la préfecture.

Une balle a été retrouvée à la base du crâne de l'orque morte fin mai dans la Seine, selon l'autopsie qui privilégie toutefois un décès par inanition, indique mercredi la préfecture de Seine-Maritime. Une munition a été découverte à la base du crâne de l'animal, mais "aucune certitude ne peut être tirée à ce stade" sur un lien entre cette balle et la mort de l'animal, selon le communiqué. Il "n'est pas possible de dater le moment où la balle a pénétré le corps de l'animal", ajoute la préfecture. Le procureur de la République de Rouen a été informé de cette découverte et "déterminera les suites qu'il souhaite y donner", selon le communiqué. 

De son côté, l'association Sea Shepherd France a annoncé sur Twitter son intention de déposer "plainte contre X pour tentative de destruction d'espèce protégée". 

"Si la cause exacte du décès n'est pas connue, les éléments recueillis indiquent que sa mort n'est pas directement liée à son passage dans la Seine", ajoute la préfecture dans son communiqué. Les premiers résultats des examens post-mortem "amènent à privilégier l'hypothèse selon laquelle l'animal est mort d'inanition (état de faiblesse causé par le fait que l'animal ait cessé de s'alimenter)", selon le communiqué.

D'autres résultats attendus

Cet état de faiblesse pourrait s'expliquer par l'isolement du cétacé, qui évolue habituellement en groupe. La nécropsie -un examen post-mortem réalisé sur un animal- effectuée le 31 mai confirme la "mauvaise condition physique" de l'orque, une femelle "immature" de plus de quatre mètres et de 1.100 kg, peu avant sa mort.

D'autres résultats d'analyses sont attendus dans les prochains mois. Le squelette sera ensuite préparé et rejoindra la réserve des mammifères marins du Muséum national d'histoire naturelle.