Convoi pour la liberté 1:10
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Nina Droff, édité par Mélanie Faure , modifié à
La dernière vague de départs aujourd'hui, Sophie, 40 ans, vient de prendre la route depuis Valenciennes. Pour elle, le départ d'un tel mouvement était une urgence. Elle raconte au micro d'Europe 1 les conséquences du pass vaccinal sur son emploi et comment cet élan de solidarité lui donne aujourd'hui de l'espoir.

Jeudi, la dernière vague de départs s'est envolée pour les routes de Paris. Sophie, 40 ans, vient d'embarquer depuis Valenciennes dans le convoi pour la liberté. Elle a rejoint des milliers d'opposants au pass vaccinal, imposé par le gouvernement pour lutter contre la pandémie de coronavirus. Pour la quadragénaire, le départ d'un tel mouvement était une urgence. 

"Il est temps que ça arrive, il y a tout le temps des manifestations", a confié à Europe 1 cette citoyenne engagée. "Franchement, ça n'aboutit à rien. On n'est pas écoutés. On est vraiment là pour essayer que les choses bougent. Ras-le-bol de tout ce qui est imposé depuis deux ans. J'ai quitté mon emploi au mois de septembre parce qu'il y a l'obligation vaccinale. Je ne suis pas vacciné, et je voulais prendre plus de recul sur ce vaccin." 

"J'ai dû quitter mon travail"

Sophie explique avoir du baume au cœur face à cet élan de solidarité. "Depuis tous ces mois-là, je galère. Ne plus pouvoir aller au cinéma, ne plus pouvoir aller au restaurant et là voir autant d'énergie, autant de solidarité. Franchement, ça fait vraiment chaud au cœur."

Le convoi pour la liberté sera accueilli par des forces de l'ordre. Actuellement? 7.200 policiers et gendarmes sont mobilisés pour sécuriser Paris. Des contrôles auront également lieu au niveau des péages et sur les principaux axes d'Île-de-France.