Publicité
Publicité

Nouvelles actions des agriculteurs du Nord pour dénoncer le détricotage de la loi agricole

Maximilien Carlier (correspondant dans les Hauts-de-France) . 1 min

Un an et demi après leur dernière grosse mobilisation, les agriculteurs du Nord sont de retour sur les routes. À l’appel de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, ils ont bloqué plusieurs autoroutes lundi pour dénoncer le détricotage du texte sur les conditions d’exercice du métier. Une colère tenace, à quelques jours d’une nouvelle journée d’action nationale.

Un petit coup de pression de la part des agriculteurs du Nord. Ils se sont mobilisés, ce lundi, pour dénoncer le détricotage du texte initial sur les conditions d’exercice du métier.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Près d'une soixantaine d'agriculteurs ont bloqué l’A1, l’A2 et l’A25 toute l’après-midi de lundi dans les deux sens. Ils ont levé des blocages sur l'A1 et l'A2 vers minuit. Sur l'A25, ils devraient partir en fin de matinée ce mardi. Mouvement à l’initiative de la FNSEA et des Jeunes Agriculteurs, les deux syndicats dénoncent une loi de simplification  "vidée de son contenu".

"Les agriculteurs s’organisent"

Ballots de pailles et tracteurs sur l’autoroute A1, la colère des agriculteurs monte à nouveau, comme pour Émilien, exploitant agricole. "Il y a un an et demi, on a bloqué l’A1 à Seclin pendant deux jours. Après, on a eu de belles annonces à l’époque du gouvernement Attal. 'On vous a compris'. On avait l’impression d’avoir eu le général de Gaulle, mais finalement derrière, on n’a pas été compris et on va encore un peu plus loin dans le durcissement des règles", confie-t-il en ajoutant qu'il s'agit même d'un retour en arrière.

La suite après cette publicité
La suite après cette publicité

Cette fois-ci, la mobilisation est moins importante qu’il y a 18 mois, constate David Meurillon, président de la FDSEA du Nord. "Les agriculteurs s’organisent, c’est plus compliqué. Il y a un roulement qui se fait. On est au mois de mai, on est dans les semis et les plantations sur le terrain", pointe-t-il du doigt.

L'homme confie au micro d'Europe 1 que "ce n’est jamais de gaieté de cœur" qu’il laisse son exploitation agricole mais "il fallait se faire entendre à nouveau" avant la journée d’action prévue à Paris lundi prochain.