Niger/Uraniumgate : des perquisitions au siège d'Areva

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avec AFP , modifié à
Le groupe nucléaire français est inquiété par la justice dans une affaire de vente présumée douteuse d'uranium nigérien.

Une perquisition avait lieu mardi au siège du groupe nucléaire Areva dans le cadre d'une enquête sur une opération de vente présumée douteuse d'uranium nigérien baptisée "Uraniumgate", ont indiqué des sources concordantes.

Areva "confirme une perquisition ce (mardi) matin dans le cadre d'une enquête préliminaire", a déclaré un porte-parole du groupe, sans donner d'autres détails. "Areva collabore étroitement avec la justice", a ajouté cette source, à propos de la perquisition menée au siège d'Areva à La Défense, dans les Hauts-de-Seine. Une source judiciaire a aussi confirmé une perquisition sans préciser dans quelle enquête elle était diligentée.

L'enquête porte sur une affaire de courtage d'uranium nigérien. Selon des sources proches du dossier, l'enquête porte sur une affaire de courtage d'uranium nigérien remontant à plusieurs années et qui s'était traduite par des pertes pour Areva. Cette affaire baptisée "Uraniumgate" fait l'objet d'une enquête préliminaire en France. Au Niger, le Parlement avait annoncé au mois de mars son souhait d'enquêter sur cette vente, à la demande de l'opposition, et un collectif d'ONG a déposé une plainte contre X.

Des transaction impliquant des entreprises françaises, russes et libanaises. Le journal local Le Courrier a évoqué une série de transactions complexes impliquant plusieurs entreprises françaises (dont Areva), russes et libanaises, et mis en cause le ministre des Finances nigérien.