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Nahel : «Les journalistes ne peuvent plus faire leur travail en toute quiétude en 2025, c’est catastrophique», juge un policier

Ugo Pascolo . 1 min

Invité d'"On marche sur la tête", le policier syndicaliste Axel Rond, réagit à l'anonymisation d'une journaliste qui couvre en direct un rassemblement marquant les deux ans de la mort de Nahel. Une sécurité pour éviter que la journaliste ne soit repérée et agressée sur place. "C'est la liberté d'informer qu'on est en train de toucher", réagit le fonctionnaire. Réécoutez l'extrait. Vous pouvez réagir au 01.80.20.39.21.

Un détail qui en dit long. Ce vendredi se tient un rassemblement place Nelson Mandela, à Nanterre, qui marque les deux ans de la mort de Nahel. Pour faire un point sur la situation, une journaliste sur place décrit en direct ce qu'elle voit dans On marche sur la tête. Mais Jean-Marc Morandini, qui remplace Cyril Hanouna ce vendredi, ne donne pas le nom de cette dernière comme c'est de coutume. Et c'est tout sauf un oubli.

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"On devrait tous se lever contre ça"

"On est obligé de cacher le nom de nos journalistes sur place pour ne pas qu'ils soient reconnus parce qu'autrement, [...] ils [les délinquants] peuvent la repérer et les choses peuvent mal tourner", explique-t-il. Un constat qui en entraîne un autre de la part d'Axel Ronde, porte-parole du syndicat CFTC-Police invité de l'émission. "Nous aussi, policiers, on a la même chose on est obligé aussi de cacher nos identités", explique le fonctionnaire. 

"On demande toujours l'anonymat dans les procédures, parce qu'effectivement, on est des cibles. Et maintenant, ce qui est extrêmement grave, c'est que les journalistes ne peuvent plus faire leur travail en toute quiétude, en toute sécurité, en 2025. Et ça, ça devient catastrophique. On devrait tous se lever contre ça. C'est la liberté d'informer qu'on est en train de toucher."

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"On touche encore une fois aux valeurs de la République dans notre pays"

Et Axel Ronde de poursuivre son propos : "On touche encore une fois aux valeurs de la République dans notre pays. On s'attaque à la police, on s'attaque aux pompiers, aux médecins, aux infirmiers, aux pharmaciens.... Vous voyez, c'est tout le tissu social de notre pays qui finalement est menacé par cette délinquance, par des individus qui ne veulent qu'une chose, c'est créer le chaos et créer des violences."