Mort d’Elias : «Les politiques choisissent leurs morts», déplore la mère de l’adolescent
En janvier dernier, le fils de Stéphanie, Elias, a été assassiné à la sortie d’un entraînement de football par deux mineurs qui voulaient lui voler son portable. Ce jeudi, cinq mois après le drame, la mère de l’adolescent témoigne et dénonce une inaction de certains politiciens face à l’assassinat de son fils, qui était seulement âgé de 14 ans.
La récupération politique est-elle égale en France ? Fin janvier dernier, Elias, un collégien de 14 ans, mourait après avoir été agressé à la sortie d’un entraînement de football, dans le 14e arrondissement de Paris. L’adolescent a été tué par deux mineurs qui voulaient lui voler son téléphone. Ce jeudi, cinq mois plus tard, Stéphanie, la mère de la victime, témoigne au micro d'Europe 1 et CNews dans l’émission Punchline. Pour elle, "les politiques choisissent leurs morts".
"Toutes les victimes se valent. Par contre, ce qu’on a découvert depuis le meurtre d’Elias, avec effroi, c’est que les politiques choisissent leurs morts. Et on a pu constater que certaines personnalités politiques n’avaient pas versé de larmes pour le meurtre d’Elias. Et ça, ça nous a blessé aussi", déplore-t-elle.
"Les Français veulent que ça change"
Mais la mère de l’adolescent ne perd pas espoir et estime que les politiques peuvent reprendre la main sur l’insécurité en France, et notamment l’ultra-violence chez les jeunes. "Non seulement ils le peuvent, mais ils le veulent. Ils sont déterminés. Bruno Retailleau, Gérald Darmanin, ce sont des hommes de terrain, des hommes rigoureux, des hommes déterminés et ils ne s'arrêteront pas. Ils vont continuer, et nous, nous allons les soutenir", assure Stéphanie.
Pour elle, "ils n’ont pas le choix, il faut qu’ils réussissent". "Cela va prendre du temps. Il y aura des chocs politiques, des discussions, des controverses, mais j’ai confiance en la société. Les Français veulent que ça change et on a des politiques qui souhaitent que ça avance", insiste-t-elle.