4:30
  • Copié
Romain David
À l'occasion du "Mois sans tabac", Jean-Pierre Couteron, addictologue et porte-parole de la Fédération addiction, fait au micro d'Europe 1 le tour des différents substituts pour aider un fumeur à arrêter la cigarette.
INTERVIEW

Comment faire pour arrêter ? Le "Mois sans tabac" vient de s’ouvrir. Pour la quatrième année consécutive, à l’occasion du mois de novembre, les fumeurs sont invités à renoncer pendant 30 jours à la cigarette, et à se soutenir mutuellement. Au bout d’un mois sans cigarette, les chances d’arrêter définitivement seraient multipliées par cinq. Et pour y parvenir, des kits d’aide à l’arrêt sont gratuitement distribué dans 18.000 pharmacies sur le territoire.

"Tous les moyens pour arrêter sont bons. On est tous différent. Dans une addiction, il ne faut jamais confondre le produit, qui est toujours le même, et les personnes qui sont différentes, avec des modes de vie différents", explique Jean-Pierre Couteron, addictologue et porte-parole de la Fédération addiction. Au micro d’Europe 1, ce psychologue, lui-même ancien fumeur, détaille les avantages et inconvénients des différents substituts actuellement disponibles sur le marché pour aider les fumeurs à arrêter.

Les patchs et les chewing-gums à la nicotine

"Ce sont les moyens les plus connus. Ils participent d’un certain nombre d’arrêt et ont l’avantage de permettre aux utilisateurs de continuer à avoir de la nicotine. L’inconvénient, pour certains, c’est que la nicotine n’arrive pas dans le sang à la même vitesse que lorsque l’on fume. L’écart que donne le substitut fait que l’on ne se sent pas toujours bien et cela peut provoquer quelques rechutes."

La cigarette électronique

"Le vapotage est un pas au-dessus des substituts nicotiniques. La vapoteuse s’est débarrassée du tabac et des substances nocives. La nicotine est transportée dans l’organisme par la technique du vapotage qui supprime la combustion, qui est dangereuse. L’utilisateur reçoit sa dose de nicotine plus vite et de façon plus intense. Il est plus vite équilibré."

Les médicaments

"Là aussi, il y a des progrès de fait. D’où l’intérêt, quand on n’a pas trouvé chaussure à son pied, d’aller trouver un tabacologue, qui peut vous orienter vers telle ou telle piste."