Millas : les cinq derniers collégiens hospitalisés sont sortis de réanimation

L'enquête sur les causes du drame se focalise sur le fonctionnement du passage à niveau.
L'enquête sur les causes du drame se focalise sur le fonctionnement du passage à niveau. © AFP
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avec AFP , modifié à
Le 14 décembre, la collision entre un car scolaire et un TER à un passage à niveau à Millas, a fait six morts et plusieurs blessés parmi les 23 collégiens transportés. Le pronostic vital était engagé pour cinq d'entre eux.

Les cinq collégiens grièvement blessés dans la collision entre un bus scolaire et un train le 14 décembre à Millas sont tous sortis de réanimation, a-t-on appris vendredi auprès de la préfecture. "Tous ont quitté les services de réanimation", a indiqué la préfecture précisant que sur les cinq derniers enfants toujours hospitalisés, quatre (trois filles et un garçon) le sont à Perpignan et un garçon à Toulouse.

Six morts et plusieurs blessés. Le 14 décembre, la collision entre un car scolaire et un TER à un passage à niveau à Millas, après la sortie des classes du collège, a fait six morts et plusieurs blessés parmi les 23 collégiens transportés. Le pronostic vital était engagé pour cinq d'entre eux, qui ont pu ainsi quitter les services de réanimation.

Le fonctionnement du passage à niveau en question. L'enquête sur les causes du drame, menée par des magistrats du pôle accidents collectifs de Marseille, se focalise sur le fonctionnement du passage à niveau. Selon l'avocate de certaines familles de victimes, Me Jehanne Collard, un audit interne de la SNCF indique que le passage à niveau fonctionnait bien, "les barrières étaient baissées, le feu rouge et le signal sonore fonctionnaient".

De son côté, la conductrice du car scolaire, mise en examen le 20 décembre pour "homicides et blessures involontaires par imprudence", a toujours assuré avoir vu les barrières du passage à niveau levées avant la collision. Elle avait de même affirmé que le feu rouge du passage à niveau et la sonnerie d'alarme ne fonctionnaient pas au moment où le véhicule qu'elle conduisait est passé. Sa version contredit les premières "constatations matérielles" dont avait fait état le procureur de Marseille, Xavier Tarabeux, qui allaient "plutôt dans le sens d'une barrière fermée", tout comme les témoignages du conducteur du TER et des chauffeurs des véhicules qui se trouvaient de l'autre côté de la voie ferrée.