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Mercosur : un accord qui met en difficulté «l'ensemble de la production agricole française», dénonce Hervé Lapie, secrétaire général de la FNSEA

Lénaïg Monier . 1 min

Hervé Lapie, secrétaire général de la FNSEA, était l'invité de 6h40 de Lénaïg Monier. Il est revenu sur l'accord du Mercosur et la loi Duplomb, rejetée par l'Assemblée nationale le 26 mai dernier. Il dénonce des "distorsions de concurrence" avec le Mercosur, qui selon lui est un accord "inacceptable."

L'accord du Mercosur sera-t-il finalisé dans les prochains jours par la Commission européenne ? C'est la crainte qui agite les agriculteurs français, ainsi que la FNSEA. Lundi 30 juin, une commission de sept députés et sept sénateurs va se réunir à huis clos pour décider de l'avenir du texte, qui cristallise les tensions au sein de la société.

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En parallèle, la proposition de loi Duplomb pour lever les contraintes à l'exercice du métier d'agriculteur est examinée en commission mixte paritaire.

"Des distorsions de concurrence énormes"

De son côté, l'accord sur le Mercosur pourrait être finalisé dans les prochains jours par la Commission européenne, malgré la ferme opposition de la France. Emmanuel Macron et la ministre de l'Agriculture Annie Genevard, accusent l'Union européenne de passer en force.

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Pour le secrétaire général de la FNSEA, l'accord du Mercosur tuerait l'agriculture française. "La récente visite du président de la République brésilien, Luiz Inácio Lula da Silva, ne nous a pas rassurés", a-t-il confié au micro de Lénaïg Monier. "Les propos du président la République non plus", affirme-t-il.

"On floue le consommateur et les agriculteurs"

Il salue néanmoins le travail de la ministre de l'Agriculture Annie Genevard, fermement opposée à l'accord du Mercosur. Pourtant, le gouvernement français "est prêt à finaliser l'accord qui permettra d'apporter de la production de bovins, de volailles, de porc, de sucre, d'éthanol, de miel sur notre territoire européen", a-t-il assuré. 

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Un accord qui créerait "des distorsions de concurrence énormes", a-t-il dénoncé. "Nous sommes en train d'importer de l'alimentation que nous n'avons pas le droit de produire, flouant le consommateur et les agriculteurs."

Hervé Lapie a également réaffirmé sa divergence, critiquant un accord "inacceptable" qui mettra en difficulté "l'ensemble de la production agricole française."