INFORMATION EUROPE 1 - Menace terroriste : les préfets appelés à la vigilance pour cet été

La menace terroriste reste forte en France.
La menace terroriste reste forte en France. © LOIC VENANCE / AFP
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Gwladys Laffitte, édité par Antoine Terrel , modifié à
Dans une note adressée aux préfets, le cabinet du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin fait état d'une menace terroriste toujours élevée en France, et demande aux préfets de maintenir à un "haut niveau" leur vigilance pour cet été, dans le cadre de la "reprise partielle des activités économiques et culturelles".
INFO EUROPE 1

Face au risque terroriste, les autorités veulent redoubler d'attention. Selon les informations d'Europe 1, des consignes de vigilance accrue ont été données aux préfets de tout le pays concernant les risques d’attentats pour cet été. Dans une note du cabinet du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, diffusée il y a deux jours, il est ainsi fait état d'une menace toujours élevée.

Il est donc demandé aux préfets de maintenir à un "haut niveau" leur vigilance tout au long de l’été, dans le cadre de la "reprise partielle des activités économiques et culturelles".

Des menaces sur internet

Si cette vigilance est demandée, c’est parce que la France est de nouveau la cible de menaces depuis mi-juillet d’une organisation terroriste, sur internet. "Le président de la République et le ministre de l'Intérieur sont explicitement visés et cités", indique la note. 

Les caricatures de Mahomet sont au cœur de ce message qualifié de virulent, tout comme à l’automne dernier, en plein procès des attentats de janvier 2015.

Le procès des attentats du 13 novembre approche

Les autorités craignent que la menace endogène soit stimulée par ces appels. Une menace qui viendrait de notre sol, et qui s’autonomise, selon une source sécuritaire, venue de profils perméables et réceptifs à la propagande hostile à la France. 

Des futurs djihadistes qui pourraient aussi agir à l’approche du procès des attentats du 13 novembre qui s’ouvre en septembre et doit durer 9 mois. Dans sa note, le cabinet du ministre promet l’envoi de consignes particulières à ce sujet.