Le cadavre a été retrouvé dans un couloir désaffecté de l'hôpital marseillais. 1:58
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avec AFP et Victor Dhollande , modifié à
Le cadavre d'un homme de 72 ans a été retrouvé, 15 jours après sa disparition, dans un couloir désaffecté de l'hôpital marseillais où il était soigné. 

Le cadavre d'un homme de 72 ans a été retrouvé, 15 jours après sa disparition, dans un couloir désaffecté de l'hôpital marseillais où il était soigné, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

Jean Ligonnet, père de six enfants, atteint de la maladie d'Alzheimer, "était rentré à l'hôpital de la Conception le 19 août à 11h, pour une piqûre de chimiothérapie", a relaté son fils Jean Hospice, confirmant une information de La Provence. Trois heures plus tard, il avait disparu.

Un cadavre "en état de décomposition avancée"

De nombreuses recherches ont été entreprises, mais c'est finalement mardi que la direction de l'hôpital puis la police ont appelé Jean Hospice pour le prévenir que le cadavre de son père "en état de décomposition avancée", avait été retrouvé "dans une aile désaffectée" de l'établissement.

Une autopsie était en cours mercredi pour identifier formellement le corps, a précisé une source policière. "La disparition avait été signalée et une recherche avait été faite dans un premier périmètre" le jour même, a-t-elle précisé.

Le fils de la victime a porté plainte

De son côté, Jean Hospice s'est dit "choqué" et a porté plainte, avant la découverte du corps, contre l'hôpital et son service d'oncologie pour "délaissement" d'une personne vulnérable. Selon lui, tout n'a pas été mis en oeuvre pour retrouver son père à temps : "La directrice de l'établissement m'a dit qu'elle avait fouillé partout. Moi, je suis passé d'étage en étage. Je demandais au service des infirmières s'ils avaient retrouvé mon père et les femmes des service me disaient qu'elles n'étaient pas au courant, qu'elles ne savaient pas que quelqu'un avait disparu".

"Comment un hôpital comme ça n'a pas de caméras ?", s'interroge-t-il encore au micro d'Europe 1, regrettant une situation "incroyable, incompréhensible". A propos de la plainte, le fils de la victime précise que "ce n'est pas pour nous, pas pour l'argent. Ça ne fera pas revenir la personne. C'est juste pour ne pas que ça se reproduise".