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Jean-Jacques Héry, édité par Ugo Pascolo
La marche des fiertés s'est déroulée dans une ambiance festive ce samedi, entre la Seine-Saint-Denis et la place de la République. Dans un cortège tout sourire, les revendications politiques se sont faites très discrètes, tandis que les emblématiques chars étaient interdits, coronavirus oblige. 
REPORTAGE

"Ça fait du bien !" Cette participante à la marche des fiertés entre la banlieue parisienne et la capitale est tout sourire. Après avoir été privés de marche l'an dernier, coronavirus oblige, les participants étaient très heureux de pouvoir défiler ce samedi entre la Seine-Saint-Denis et la place de la République. "C'est hyper important pour toutes les personnes LGBTQ+, ça fait plaisir, c'est festif ! On respire un peu et on prend le temps de rencontrer du monde !" lance-t-elle au micro d'Europe 1.

 

"On n'a pas toutes nos libertés"

 

Si les sourires étaient donc nombreux sous les drapeaux arc-en-ciel, les traditionnels chars, qui font la réputation de l'évènement étaient absents, pour cause de restriction sanitaire. Ce qui n'a pas empêché la fête de battre son plein. 

Quant aux revendications politiques, elles se sont faites très discrètes dans le cortège, même si Julie et Isaline brandissent un panneau rappelant Emmanuel Macron sa promesse de campagne : "la PMA pour toutes". "Ça a pris trop de retard", dit-elle. "Ça fait plus d'un an qu'on fait les allers-retours avec la Belgique, et c'est très fatigant. C'est vraiment un parcours du combattant et on se rend compte qu'on n'a pas toutes nos libertés."

De plus, la PMA "n'est pas couverte par la sécurité sociale, ça sort donc de notre poche et c'est très cher", rappelle-t-elle. "Alors oui, on a eu le mariage pour tous, mais derrière ça il n'y a pas le support qui va avec".