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Manifestations du 18 septembre : Le ras-le-bol des commerçants bordelais face à la répétition des journées de mobilisation face aux casseurs

Stéphane Place . 1 min

Nouvelle mobilisation sociale aujourd'hui partout en France. Appels à la grève, fermetures de nombreuses écoles obligeant les parents à s'organiser pour garder leurs enfants, perturbations dans les transports... La mobilisation s'annonce suivie. Des cortèges de manifestants vont défiler dans les cœurs de villes, au grand dam des commerçants, qui voient la fréquentation et les ventes s'effondrer.

La crainte des commerçants. En ce 18 septembre, ils font face au risque de casse et s'attendent à une fuite des clients à cause de la prévision d'une importante journée de mobilisation.

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Un tableau peu réjouissant pour le commerce. Laurent, vendeur de jouets à Bordeaux, fait part de son exaspération face aux multiplications des revendications sociales. "En règle générale, sur des manifestations de ce type-là, on est au moins sur du -50, moins -60% de chiffre d'affaires. Et en plus, si on est victime de casse, ça fait peur", confie-t-il au micro d'Europe 1.

Une appréhension que partage Karine, qui tient un magasin de photos. "Ça dure depuis 2018, ras-le-bol quoi. Là, si je fais 100 euros, je suis contente. Mais en tout cas, ça ne paiera pas ni mon employé, ni mes charges. Et moi, je ne me suis encore jamais payé de salaire depuis 2018. Et on a peur de la casse", assure-t-il.

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Faire face aux "hurluberlus"

Co-président de l'association Bordeaux Mon Commerce, Ludovic Roger gère trois restaurants. "L'inquiétude, elle vient surtout depuis les gilets jaunes concernant la sécurité de nos équipes et de nos boutiques. Globalement, je prends l'option de rester ouvert un maximum. Quand il y a de l'activité, quand il y a du monde, même si on ne fait pas de chiffre d'affaires, globalement votre boutique est moins la cible des jets de pierres, des bris de vitrine", souligne-t-il.

"Moi, j'adore mon boulot, mais c'est un des pires aspects, c'est quand vous devez gérer des gens qui manifestent, qui globalement ont souvent une bonne raison de manifester, mais il faut toujours gérer 2-3 hurluberlus qui veulent vous péter la figure parce que vous êtes commerçant, casser la boutique", ajoute Ludovic Roger.

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Les commerçants bordelais se partageront les informations sur l'évolution de la situation dans le centre-ville via une messagerie instantanée.