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Lot : les habitants d’un petit village s'organisent pour faire face aux cambrioleurs qui sévissent depuis des semaines

Charles Luylier (correspondant en Occitanie) - Mis à jour le . 1 min
Le village a été victime de douze cambriolages en l'espace de deux mois.
Le village a été victime de douze cambriolages en l'espace de deux mois. AFP / © Philipp von Ditfurth / DPA / dpa Picture-Alliance via AFP

Depuis des semaines maintenant, la commune de Pinsac, dans le département du Lot, est victime de nombreux cambriolages. Malgré une enquête ouverte, la paranoïa gagne les habitants du village. Exaspérés, ces derniers ont décidé de s'organiser pour lutter contre.

Douze cambriolages en l'espace de deux mois et pour un petit village de 800 âmes, c'est considérable. Et c'est devenu le quotidien des habitants de Pinsac, dans le Lot. Alors qu'une enquête a été ouverte, la paranoïa gagne la commune. Conséquence : une dizaine d'administrés a décidé de s'organiser.

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"Il doivent surveiller la journée et repérer les maisons"

Désormais, même en pleine journée et dans des rues désertes, la plupart des habitations ont leurs volets fermés notamment la maison de Fabrice, cambriolée il y a deux semaines.

"Depuis l'extérieur, ils ont réussi à dégonder la fenêtre. Ils sont allés dans la chambre de ma fille et ont volé des bijoux. Ils rentrent, ils fouillent partout, ouvrent des tiroirs ou des armoires. Il n'y avait qu'un endroit où ce n'était pas éclairé, c'était derrière la maison. Donc il doivent surveiller la journée et repérer les maisons", raconte-t-il au micro d’Europe 1.

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"C'est une psychose totale"

Alors pour repérer d'éventuels rôdeurs, Jean a été nommé citoyen référent. Avec une dizaine de riverains, il recueille chaque information.

"Dès qu'on voit une voiture qui passe et qui repasse, on demande au gens de noter l'immatriculation, l'heure, la date et l'endroit. Parce que vous savez, c'est une psychose totale", explique-t-il. 

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Et même si pour l'instant, aucune violence n'a été commise, Roselyne, souvent seule chez elle, s'inquiète du pire. "On craint d'être rançonné et attaqué. C'est triste et angoissant", reconnait-elle. 

Plusieurs habitants ont donc demandé à la mairie d'éteindre l'éclairage public une heure plus tard chaque soir. De son côté, la gendarmerie a augmenté le nombre de patrouilles.