Levée du préavis de grève du contrôle aérien à Orly cette semaine
Le syndicat de contrôleurs aériens qui avait déposé un préavis de grève de mardi à jeudi à l'aéroport de Paris-Orly l'a finalement levée. L'UNSA-ICNA a justifié cette décision par "la volonté de ne pas mêler des enjeux internes à la DGAC (Direction générale de l'aviation civile, NDLR) à l'actualité politique du pays", après la dissolution de l'Assemblée nationale.
Le syndicat de contrôleurs aériens qui avait déposé un préavis de grève de mardi à jeudi à l'aéroport de Paris-Orly l'a finalement levé, a-t-on appris lundi de sources concordantes. "Le préavis de grève UNSA-ICNA est levé, comme celui déposé pour les 4 et 5 juillet", a déclaré à l'AFP un responsable de ce syndicat, sous couvert d'anonymat, confirmant une information du journal Les Echos.
"Ne pas mêler des enjeux internes à la DGAC"
L'UNSA-ICNA a justifié cette décision par "la volonté de ne pas mêler des enjeux internes à la DGAC (Direction générale de l'aviation civile, NDLR) à l'actualité politique du pays", après la dissolution de l'Assemblée nationale annoncée dimanche soir par le président Emmanuel Macron. Interrogée par l'AFP, la DGAC a confirmé la levée de ce préavis, révélant que le mouvement aurait conduit à l'annulation du quart des vols à Orly, le deuxième aéroport français. L'UNSA-ICNA, deuxième syndicat représentatif des aiguilleurs du ciel, avait annoncé le 5 juin trois jours de grève affectant Orly cette semaine pour réclamer des recrutements supplémentaires.
Le syndicat (17% des voix aux dernières élections professionnelles) loin derrière le SNCTA, première organisation représentative des contrôleurs (60%), dénonçait la signature d'un accord entre la DGAC et le SNCTA fin avril prévoyant des mesures, notamment salariales, pour accompagner la refonte prévue du contrôle aérien en France. Le SNCTA s'était désolidarisé du mouvement prévu cette semaine. L'UNSA-ICNA avait déjà appelé à la grève le week-end les 25 et 26 mai, avec pour conséquence l'annulation de 70% des vols à Orly. Le 25 avril, en pleines vacances scolaires, le trafic aérien avait été fortement perturbé partout en France et par ricochet en Europe, à cause d'un premier mouvement social, provoquant l'annulation de milliers de vols.