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Les violences conjugales en hausse en 2024

Emma Ben Youssef Sudarovich - Mis à jour le . 1 min
Les violences conjugales en hausse en 2024
Les violences conjugales en hausse en 2024 © Fiora Garenzi / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Les violences conjugales ont continué d'augmenter sur l'année 2024. D'après le ministère de l'Intérieur, si la hausse n'est que de 0.4% par rapport à l'année 2024, les forces de l'ordre ont entendu pas moins de 272.400 victimes.

272.400 victimes. Un chiffre qui fait froid dans le dos étant donné qu'il représente le nombre de victimes de violences conjugales sur la seule année 2024, selon le ministère de l'Intérieur. 

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Violences physiques, psychologiques et sexuelles

Si le "niveau est quasi stable par rapport à 2023", la France enregistre toujours un nombre important de victimes de violences conjugales. Avec 84% de représentativité, les femmes sont les premières victimes de ce fléau avec comme premier bourreau leur (ex)compagnon masculin. Effectivement, selon le Service statistique ministériel de la sécurité intérieure, les hommes sont mis en cause dans 85% des cas enregistrés.

Parmi les violences conjugales observées, que ce soit pour les victimes masculines comme féminines, figurent à 64% les violences physiques, à 31% les violences verbales ou psychologiques ou encore à 5% les violences sexuelles. 

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Au même titre que l'année 2023, les cinq départements enregistrant les plus hauts taux de violences conjugales sont le Pas-de-Calais, la Réunion, le Nord, la Somme et la Seine-Saint-Denis. Les personnes concernées sont âgées de 15 à 64 ans. 

Par ailleurs, si le nombre de victimes est stable par rapport à 2023, cette seule année avait enregistré une importante augmentation du nombre de plaintes déposées, à hauteur de 10%. Une hausse qui se stabilise donc pour la première fois depuis 2016, étant donné que le nombre de victimes enregistrées avait doublé entre ces deux dates. Une progression étroitement liée à la libération de la parole impulsée par le mouvement MeToo et l'amélioration de l'accueil des victimes "par les services de police et de gendarmerie".