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Barthélémy Phillipe // Crédits : ROMAIN DOUCELIN / HANS LUCAS / HANS LUCAS VIA AFP , modifié à
Dans la foulée des annonces de Gabriel Attal, le ministre de l'Économie a déploré le manque de transparence et les tromperies de certains industriels et distributeurs concernant le label "origine France" pouvant induire en erreur les consommateurs sur l'origine des produits alimentaires. Bercy a annoncé que 10.000 contrôles vont être diligentés par la répression des fraudes. 

Le label "origine France" ne se galvaude pas. Bruno Le Maire a décidé de monter les muscles. Dans la foulée, des annonces de Gabriel Attal, le ministre de l'Économie a déploré le manque de transparence, voire les tromperies, de certains industriels et distributeurs concernant le label "origine France" pouvant induire en erreur les consommateurs sur l'origine des produits alimentaires. Bercy a annoncé que 10.000 contrôles seront diligentés par la répression des fraudes. 

Parmi les distributeurs et producteurs, il y a ceux qui trichent vraiment. Certains n'hésitent pas à afficher des étiquettes origines France sur des tomates venues tout droit du Maroc. D'autres collent un drapeau tricolore sur leurs produits pour laisser penser qu'ils proviennent de l'Hexagone. "Quand un poulet est présenté avec un drapeau français sur l'emballage, le consommateur est fondé à penser qu'il était produit en France", indique Bruno Le Maire. 

Un vide réglementaire 

Les consommateurs sont pénalisés par un vide réglementaire autour des produits transformés. Pour les sandwichs ou les pizzas, la mention de l’origine n’est pas obligatoire. Un manque de transparence qui indigne Jean-Michel Shaeffer, président de l’association nationale de la volaille de chair. "Le cordon-bleu, s’il est transformé, la viande qui va être utilisée dedans peut venir de partout. On n’a pas la garantie que le poulet est produit avec les mêmes normes de production que chez nous". 

Pour que les consommateurs ne se fassent plus tromper, le gouvernement promet de mener un combat au niveau européen. Pour ceux qui trichent, Bruno Le Maire menace de mettre en place des sanctions pouvant aller jusqu’à 10% de leur chiffre d’affaires.