Val-d'Oise : le "violeur à la montre" présumé arrêté 13 ans après son premier crime

Un violeur multi-récidiviste a été arrêté treize ans après son premier crime grâce à un nouveau témoignage.
Un violeur multi-récidiviste a été arrêté treize ans après son premier crime grâce à un nouveau témoignage. © DAMIEN MEYER / AFP
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Selon Le Parisien, un violeur multi-récidiviste a été arrêté treize ans après son premier crime grâce à un nouveau témoignage. 

Plus de dix ans qu’ils étaient à sa recherche. Malgré les témoignages, les quatre portraits-robots et surtout les traces d’ADN, les enquêteurs de l'Office central pour la répression des violences aux personnes étaient dans une impasse. Le violeur "à la montre" courait toujours. Ce surnom, il le tirait du stratagème qu’il utilisait pour attirer ses victimes : à chaque fois, il leur demandait de l’aider à retrouver sa montre coincée sous une pierre. Elles sont onze à en avoir fait les frais, entre 2003 et 2007, dans le Val-d’Oise et les Yvelines. La plus âgée avait 31 ans, les plus jeunes 12 ans.

A chaque fois, leur témoignage est similaire. Leur agresseur surgissait dans un endroit isolé, à l’instar d’un sous-bois ou d’un chemin de passage, en pleine journée. Plusieurs victimes décrivent une odeur de "sous-bois" ou d’humus. Les enquêteurs explorent donc l’hypothèse selon laquelle l’homme travaille dans une société forestière ou d’élagage. Sans succès. De même, les comparaisons ADN ne donnent rien.

Un nouveau témoignage. L’enquête en était là lorsque les enquêteurs ont reçu une nouvelle information. Selon Le Parisien, l’une des victimes s’est souvenue avoir aperçu son agresseur dans un camp. Une information qu'elle n’avait pas livrée à la police à l’époque. De nouveaux croisements sont alors effectués, notamment dans les entreprises travaillant dans l’aménagement paysager.

Lundi matin, deux hommes, cousins, sont interpellés à Osny, dans le Val-d’Oise. Les comparaisons génétiques ont confondu l’un des deux, âgé de 36 ans. D'après le quotidien, trois des victimes l’ont reconnu. En garde à vue, le suspect aurait reconnu les faits, justifiant des "pulsions". Selon ses déclarations, il a cessé ses agressions après s’être tourné vers les prostituées. Il a été mis en examen mercredi par un juge de Pontoise.