Le patron de la F1 contre le retour du Grand Prix de France

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NON C'EST NON - Le patron de la F1 s'oppose à l'éventualité d'un retour du Grand Prix de France sur le calendrier officiel de la saison. 

"Il n'y a pas de bon circuit en France". Bernie Ecclestone n'a pas la fibre francophile. Le directeur de Formula One Management, le conglomérat qui gère la promotion et le droits commerciaux de la F1, n'a pas mâché ses mots au micro de Sky Sports au sujet d'un possible retour d'un Grand Prix en France : "Il n'y a pas de bon circuit en France. Nous avons quitté le pays parce que ça ne marchait pour personne. La France pourrait obtenir le soutien nécessaire pour organiser à nouveau une course mais l'endroit où elle se déroulait (Magny-Cours) n'intéresse personne".

Un coût conséquent. Un verdict sans appel qui a du échauder le ministre des Sports Patrick Kanner, prudemment engagé sur le dossier et qui déclarait lors du grand Prix de Monaco : "Notre gouvernement est prêt à soutenir les démarches, dans des conditions qui doivent encore être déterminées. Un Grand Prix, c'est au moins 24 millions de dollars (21 millions d'euros), il faut donc avoir des dépenses, mais surtout des recettes."

Prochain circuit en Afrique du Sud ? Magny-Cours avait pourtant accueilli le Grand Prix de France de 1991 à 2008 (il a succédé au circuit Paul Ricard), sans jamais séduire les pilotes. "C'est au milieu de nulle part", résumait ainsi Sebastian Vettel, rapporte Sport 24. Il avait été retiré du calendrier officiel de la saison en 2009. En revanche, Bernie Ecclestone accueille d'un œil bienveillant l'ouverture d'un nouveau circuit dans les pays émergents : "J'aimerais monter un Grand Prix en Afrique du Sud", a-t-il poursuivi.