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«Le fait du prince» : la colère de Stéphane Bern contre le projet d'Emmanuel Macron de poser de nouveaux vitraux à Notre-Dame

Europe 1 . 1 min
de muru

Europe 1 Soir

Stéphanie De Muru

L'animateur d'Europe 1 Stéphane Bern est vent debout contre le projet d'Emmanuel Macron d'installer six vitraux contemporains dans la cathédrale Notre-Dame de Paris. L'historien accuse l'Etat de contrevenir "aux règles de défense du patrimoine en voulant démonter des vitraux anciens", qui ont résisté à l'incendie.

C'est "un caprice" d'Emmanuel Macron pour Stéphane Bern. L'historien et animateur sur Europe 1 dénonce la volonté du président de la République d'installer six vitraux contemporains sur une façade de la cathédrale Notre-Dame de Paris, fraîchement rouverte au grand public. Celui qui est aux commandes d'Au cœur de l'Histoire fait part de sa volonté de s'y opposer, avec l'aval de la ministre de la Culture Rachida Dati, afin de mener des recours contre le projet.

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"L'Etat contrevient aux règles de défense du patrimoine"

"Pardon de le dire, mais l'Etat contrevient aux règles de défense du patrimoine en voulant démonter des vitraux anciens", déplore le défenseur du patrimoine français. "C'est l'Etat qui est propriétaire de la cathédrale Notre-Dame de Paris, donc c'est cela qui me choque le plus : l'Etat s'arroge le droit de ne pas respecter des règles qu'il impose à tous", poursuit Stéphane Bern.

Au micro d'Europe 1, l'un des animateurs préférés des Français "ne peu(t) pas (s)'empêcher de penser que c'est le fait du prince de vouloir avoir des vitraux contemporains". "C'est contre ça que je m'érige : on ne peut pas à la fois faire respecter la loi et en même temps contrevenir soi-même à la loi."

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Et Stéphane Bern de rappeler la situation économique de la France. "Est-ce qu'on a vraiment quatre millions d'euros à dépenser pour démonter des vitraux qui ont résisté à l'incendie pour mettre des vitraux contemporains ? Je ne crois pas", conclut l'animateur sur Europe 1.