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Laurence des Cars auditionnée au Sénat : la directrice du Louvre dans la tourmente

Mayalène Tremolet (Service Politique) - Mis à jour le . 1 min
Laurence des Cars auditionnée au Sénat : la directrice du Louvre dans la tourmente
Laurence des Cars auditionnée au Sénat : la directrice du Louvre dans la tourmente Bertrand GUAY / POOL / AFP / © Bertrand GUAY / POOL / AFP

Trois jours après le cambriolage spectaculaire du Louvre, dont le préjudice est évalué par le musée à 88 millions d’euros, la commission des affaires culturelles du Sénat convoque, en audition, sa directrice Laurence des Cars. Arrivée en 2021, celle qui est à la tête du plus grand musée du monde fait désormais face à une tempête médiatique. A tel point qu’elle a déjà proposé sa démission à Emmanuel Macron, qui l’a refusée.

Une carrière sans faute, une lignée brillante, la direction du musée d’Orsay puis de l’Orangerie, et des fréquentations records. En apparence tout ce que touche Laurence des Cars, 59 ans, décrite comme discrète mais tenace, se transforme en or. Pourtant, celle qui avait décidé de se donner pour mission d’adapter le Louvre à notre époque, devrait s’expliquer ce mercredi après-midi devant les sénateurs sur certaines zones de flou.

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Si elle avait alerté le ministère de la Culture sur la vétusté du bâtiment, la directrice du plus grand musée du monde est aujourd’hui critiquée pour sa gestion financière des lieux, et sur le choix des investissements réalisés ces dernières années.

Les élus du Rassemblement national dénoncent une cuisine à un demi-million d’euros   

Depuis plusieurs jours, les députés du parti à la flamme, comme Jean-Philippe Tanguy ou Caroline Parmentier, l’accusent notamment d’avoir fait construire dans un espace privatisé du Louvre une salle à manger et des cuisines réservées à la direction, pour qu'ils puissent recevoir des invités. Le coût estimé d’une telle opération : 497.000 euros.  

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À leur tour, les syndicats du musée se sont dressés, certains d’entre eux regrettent un budget réorienté vers des projets culturels, le tout au détriment des équipements sécuritaires.

Mise en cause sur la fiabilité de son système de surveillance, Laurence des Cars défend coûte que coûte la qualité des vitrines fracturées et préfère questionner la sécurité de la voie publique. Trois jours après le vol des bijoux, elle a présenté sa démission au chef de l’État qui l’a refusée à ce stade.