Les Français se passionnent de plus en plus pour la généalogie, devenue le troisième loisir après le jardinage et le bricolage. Reportage dans les allées du salon.
"C’est amusant". Tous ces apprentis-détectives ont tous le même objectif : retrouver l’histoire de leurs familles, comprendre qui étaient vraiment leurs ancêtres. Avec l’essor des sites internet et la numérisation des archives dans chaque département, reconstituer son arbre généalogique est beaucoup plus rapide. Dylan, 18 ans, a fait une drôle de découverte en fouillant dans son passé : "il y a un de mes arrière-grands-parents qui n’a pas reconnu mes grands-parents. C’était une situation un peu compliquée, donc je voulais creuser vraiment pour savoir d’où je venais. Les membres de ma famille n’avaient jamais réussi à trouver. Donc, j’ai cherché, j’ai cherché et finalement j’ai trouvé. C’est amusant, c’est comme un jeu de piste".
"C’est extrêmement vivant, ce n’est pas juste des noms et des dates". Un jeu de piste très addictif. Une découverte en entraînant une autre, on finit par en savoir beaucoup plus sur ses ancêtres, comme l’explique la généalogiste Laurence Abensur-Hazan : "on a envie de chercher autre chose, de savoir un peu comment ils vivaient, quelles professions ils exerçaient, dans quelle ville ils habitaient, comment se passait la vie au quotidien, quelle était la situation des femmes, si les enfants allaient à l’école… C’est extrêmement vivant, ce n’est pas juste des noms et des dates".
Les familles s’agrandissent au fil des découvertes, et tous ces généalogistes en herbe sont de plus en plus nombreux à prendre la plume pour raconter l’histoire de leur famille.